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Des ennuis mécaniques forcent Beaulé et Bensadoun à abandonner le Dakar 2019

le mardi 15 janvier 2019
Modifié à 16 h 45 min le 15 janvier 2019
Par Katherine Harvey-Pinard

kharvey-pinard@gravitemedia.com

L’aventure du pilote de l’équipe ALDO Racing David Bensadoun et de son copilote de Longueuil David Beaulé au Dakar 2019 est terminée. La voiture de l’équipe québécoise a connu des soucis mécaniques à deux reprises, ce qui a forcé les deux hommes à déclarer forfait.   À LIRE AUSSI: Un cinquième Dakar pour Beaulé et Bensadoun Le Dakar, qui se déroule au Pérou du 7 au 17 janvier, est composée de 10 étapes, dont une bonne partie se déroule dans le désert. S’élançant du 66e rang dans la catégorie voitures à Lima, ALDO Racing avait glissé de 6 positions au terme du premier secteur sélectif du Dakar. La deuxième journée, à partir de Pisco, a été plus fructueuse pour l’équipe, qui a fait un bond prodigieux, se retrouvant en 38e place après avoir passé correctement les 8 points de vérification menant à l’arrivée à San Juan de Marcona. Au deuxième point de vérification de la troisième journée, les deux Québécois occupaient le 30e rang avant d’abandonner. «Nous avons commencé à avoir un ennui électrique qui perturbait l’alimentation en carburant», a dit David Bensadoun. Il faut dire que le véhicule de l’équipe ALDO Racing a passé beaucoup de temps en mer, à voyager entre l’Afrique et l’Amérique. Le communiqué envoyé par l’équipe indique que l’humidité aura fait son œuvre de corrosion sur les fils du distributeur d’allumage. Le vert-de-gris aurait causé la panne terminale de la troisième journée du Dakar. Prise 2 Parce que le Dakar est fort exigeant sur la mécanique, les organisateurs du rallye ont permis aux concurrents qui avaient abandonné en première demie de réintégrer la course après la pause de mi-rallye du 12 janvier. Bien reposés, David et Patrick ont pu reprendre la route le 13 janvier dans une course à classement séparé pour semi-marathoniens. «Nous avons amorcé la course du secteur sélectif 6 vers 13h et notre embrayage s’est brisé dans les dunes de Tanaka à 14h, explique le pilote. Avec l’aide de notre équipe, nous avons retiré la boîte de vitesses et remplacé le disque d’embrayage défectueux. Puis, nous avons navigué vers la sortie du désert en pleine noirceur. En raison des dunes folles et du sable mou, ça nous a pris deux heures pour rouler quatre kilomètres jusqu’à la route. Nous savions qu’en recevant de l’aide extérieure, nous serions de nouveau exclus de la course.» «C’est toujours triste de déclarer forfait, mais nous aurons plein d’histoires et d’aventures à raconter. Nous avons tout tenté pour demeurer dans la course. Le Dakar est toujours une aventure difficile, mais cette année, c’était infernal», a-t-il conclu.