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Fusillade au Doric : 6 ans de prison pour Gordy Jean-Paul

le vendredi 20 novembre 2020
Modifié à 15 h 21 min le 20 novembre 2020
Par Geneviève Michaud

gmichaud@gravitemedia.com

Gordy Jean-Paul, l’un des deux auteurs de la fusillade survenue au Cabaret Doric en janvier 2018, a été condamné à 6 ans de prison pour tentative de meurtre. L’homme de 30 ans a plaidé coupable aux accusations qui pesaient contre lui, le 12 novembre, au palais de justice de Longueuil. Le juge Serge Délisle l’a condamné à une peine de 6 ans pour tentative de meurtre, assortie d’une probation de 2 ans et d’une interdiction à vie de posséder une arme. Jean-Paul a également écopé de peines concurrentes de 12 mois pour avoir contrevenu à une interdiction de posséder une arme; de 6 mois pour bris de probation; de 3 mois pour possession de drogues dans le but d’en faire le trafic; et de 1 mois pour possession de substance interdite. L’équivalent d’un peu plus de 4 ans de détention préventive devant être soustrait de sa peine, Gordy Jean-Paul passera les 21 prochains mois derrière les barreaux. Rappel des faits Vers 2h45 dans la nuit du 7 janvier 2018, un client dans la trentaine et une employée dans la quarantaine avaient été atteints par des projectiles alors qu’ils se trouvaient à l’intérieur du bar de danseuses du boul. Taschereau. Gordy Jean-Paul, alors âgé de 27 ans, était arrêté quelques semaines plus tard. Le résident de Terrebonne était déjà bien connu des policiers, ayant été arrêté en 2009 après avoir braqué une arme à feu au visage d’un chauffeur de taxi de Laval et lui avoir dérobé son argent. Le complice de Jean-Paul, David Midouin, alors âgé de 25 ans, avait échappé aux policiers pendant plusieurs mois. Le Service de police de Laval avait finalement procédé à son arrestation le 3 juillet. Le 21 septembre dernier, Midouin, qui avait plaidé coupable le mois précédent, a été condamné à 7 ans de prison pour avoir déchargé une arme à feu avec l’intention de causer des lésions corporelles à une personne et d’avoir eu en sa possession une arme à feu prohibée. À cette sentence s’ajoutait une peine supplémentaire de 13 mois pour avoir eu en sa possession une arme à feu alors que cela lui était interdit, pour entrave au travail des policiers, pour conduite dangereuse et pour possession de résine de cannabis dans le but d’en faire le trafic.