L’artiste-peintre Cyril Anctil donne une nouvelle vie à ses œuvres

Cyril Anctil s’est allié avec des créateurs québécois pour apposer ses œuvres sur divers produits. (Photo: Gracieuseté)
Ne pouvant exposer ses toiles dans les galeries, bibliothèques de Longueuil et autres festivals durant la pandémie, l’artiste-peintre Cyril Anctil a choisi d’imprimer ses œuvres – dont certaines conçues durant le confinement – sur divers tissus et produits conçus par des designers professionnels du Québec. Une manière de faire vivre son art différemment, sous un autre angle.
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«Depuis 35 ans, Cyril le coiffeur existe et continue de réaliser ses rêves même à l’aube de sa retraite. Il a décidé de concilier la coiffure et son art afin de continuer ses deux passions, conjointement, dans le plaisir et l’harmonie, tout en faisant un travail de qualité et recherché», décrit Lucie Gilbert, sa conjointe et relationniste au développement.
La boutique Signé Cyril a ainsi pris place à même le salon de coiffure de la rue Saint-Jean, dans l’arr. du Vieux-Longueuil.
Que ce soit sur des vêtements, des accessoires de mode ou autres produits, les œuvres de Cyril Anctil explorent deux thèmes, à commencer par Jack, son chihuahua nain. Ce dernier est illustré sur des accessoires de mode, casse-têtes, sacs en bandoulières, coussins et imperméables, créés par Bénédiction, designer montréalais.
Dans ces œuvres, Jack se promène partout : Jack à la ville, Jack au Japon, etc.
Les œuvres d’art – dont ses «fées», ses distinctifs portraits colorés de femmes – sont aussi représentés sur des vêtements prêt-à-porter, créés par le galeriste.com.
Cyril Anctil appose aussi ses œuvres sur plusieurs autres produits, créés par diverses compagnies québécoises.
Pour cette nouvelle aventure, l’artiste s’est entouré d’une nouvelle équipe, dont sa conjointe Lucie Gilbert et son amie Chantale Guay, qui découvre les artisans du Québec avec qui collaborer.
Le couple voit d’ailleurs dans la pandémie une occasion de vivre une nouvelle expérience, d’élargir ses horizons, de laisser aller sa créativité… et de «réaliser un rêve».
«C’est important de ne pas avoir peur de prendre des risques», mentionne aussi Mme Gilbert au Courrier du Sud, espérant inspirer d’autres créateurs à emprunter de nouvelles voies.
«Sans nos clients, notre famille et nos amis, ce rêve n’aurait pu se concrétiser, prend-t-elle aussi la peine de précise. Ils sont là, nous appuient et semblent très fiers de voir des entrepreneurs.» (A.D.)
(Photos: Gracieuseté)