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Laver pour gagner : une Longueuilloise brille grâce à son ménage

le mardi 23 avril 2024
Modifié à 15 h 05 min le 22 avril 2024
Par Guillaume Gervais

ggervais@gravitemedia.com

Jeannette Ngo Ko faisait partie des 16 candidats qui ont été choisis parmi plus de 400 candidatures. (Photo: Gracieuseté – Bertrand Exertier)

La passion de faire le ménage n’est certes pas la plus répandue, mais Jeannette Ngo Ko ressent «une grande joie» lorsqu’elle fait briller une pièce après l’avoir nettoyée. Cette «vocation» qui allume la Longueuilloise l’a poussée à s’inscrire à l’émission Laver pour gagner à TVA afin de courir la chance de gagner 10 000$.

Mme Ngo Ko hésitait à participer, étant donné qu’elle devait envoyer une vidéo de présentation et ne savait pas comment s’y prendre. À la place, elle a décidé de montrer ses talents en se filmant en train de nettoyer une chambre d’hôtel où elle travaille, à Montréal.

«C’était comme pour rendre hommage à ma mère qui est décédée lorsqu’elle n’avait seulement que 47 ans, explique la femme de 63 ans. Elle m’a tout appris sur le ménage quand j’avais 5 ans. Elle me disait qu’on ne sait jamais quand nous allons recevoir des invités de manière imprévue, donc c’est important de garder la maison propre.»

La Camerounaise d’origine peut se vanter de n’avoir jamais été rabrouée par sa mère pour son ménage, rigole-t-elle.

D’ailleurs, la Longueuilloise a transmis sa passion et ses connaissances à ses enfants et petits-enfants, qui sont «très fiers» de voir celle qu’ils surnomment «Coco» à la télé.

«Ce n’était pas difficile de leur apprendre, souligne-t-elle. On faisait la communication avec les yeux. Si tu sortais de ta chambre et que je la voyais à l’envers, je montrais comment faire et ils savaient de quoi je parlais.»

Frotte, frotte, frotte

Durant le tournage, les épreuves auxquelles Jeannette Ngo Ko a participé n’ont pas été de tout repos. Elle a dû entre autres laver un tapis boueux, une fourgonnette remplie de rejets de nourriture et un micro-ondes sale. Ses journées de tournage ont débuté à 7h, puisqu’elle devait accomplir trois défis, soit un défi individuel, un défi par groupe et un défi d’élimination.

«On était comme les grandes vedettes de la télévision, se souvient-elle. Le micro-ondes était plaisant à nettoyer, mais c’était difficile et ça sentait mauvais. La voiture était la plus difficile à laver. Il y avait des mélanges de céréales Froot Loops et de crème glacée, mais on avait juste deux seaux d’eau.»

Jeannette Ngo Ko pendant l'épreuve du nettoyage du micro-ondes. (Photo: Gracieuseté - Bertrand Exertier)

En revanche, elle a apprécié laver le chien, même si elle a ressenti des symptômes d’allergie.

«Il m’a donné le goût d’avoir un chien, s’exclame-t-elle. Il me léchait partout, mais j’ai trippé. C’était vraiment un coup de foudre.»

Jeannette Ngo Ko garde en mémoire les liens qu’elle a tissés avec les autres participants, même si elle était en compétition contre eux.

«Nous avions des personnes de différentes sortes [profils], mais nous avons tous partagé nos expériences, indique la femme de ménage. Nous sommes restés en contact.»

Jeannette Ngo Ko en compagnie des 16 candidats, des deux juges et de l'animateur Stéphane Bellavance. (Photo: Gracieuseté - Bertrand Exertier)

Même si la Longueuilloise note que les juges étaient pointilleux, elle considère qu’ils étaient «remarquables».

Si jamais Mme Ngo Ko gagne le grand prix, elle compte en donner une partie à des œuvres de charité et à sa famille.

La candidate rêve un jour d’avoir l’occasion de nettoyer un bâtiment patrimonial pour, entre autres, enlever toute la poussière.

Jeannette Ngo Ko sur le plateau de tournage du studio MELS, à Saint-Hubert. (Photo: Gracieuseté - Bertrand Exertier)