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Culture

Le Parti québécois en faveur d’un passeport… culturel

le vendredi 18 février 2022
Modifié à 10 h 45 min le 20 février 2022

Le candidat du parti québécois dans l’élection partielle de Marie-Victorin Pierre Nantel propose entre autres de créer un statut d’emploi pour les travailleurs du milieu culturel. (Photo: Gracieuseté)

La mise en place d’un «passeport culturel» de 100 $ accessible à tous est l’une des trois solutions que propose le candidat péquiste Parti québécois dans Marie-Victorin Pierre Nantel afin de faire rayonner davantage la culture, alors que le milieu culturel a été éprouvé par la pandémie. 

Ce passeport serait un incitatif afin que les Québécois recommencent à fréquenter les lieux de diffusion culturels, comme ils le faisaient avant mars 2020. 

«Grâce à notre passeport culturel de 100$, tous les gens de Longueuil pourront réinvestir les manifestations culturelles québécoises – pièces de théâtre, films québécois, spectacles de musique ou expositions, entre autres, a exposé le candidat, lors d’une conférence de presse à Longueuil le 17 février. Le milieu de la culture est parmi ceux qui ont le plus souffert de la pandémie. Pensons-y dans notre planification de la relance!»

Afin de s’attaquer à la précarité dans laquelle vivent de nombreux artistes, une précarité exacerbée par la pandémie, M. Nantel estime qu’un véritable statut d’emploi pour les travailleurs culturels doit être créé.

Il veut s’attaquer à la révision de la Loi sur le statut de l’artiste, mais aussi s’inspirer du programme de l’intermittence du spectacle en France, pour que chaque travailleur du milieu culturel ait un statut reconnu autre que celui de travailleur autonome.

«Les artistes auraient accès à un système d’assurance-emploi; ils seraient ainsi reconnus comme de véritables travailleurs, ce qui leur donnerait finalement une stabilité de revenu, et on les protégerait durant leurs périodes moins occupées ou en cas d’imprévus», a-t-il expliqué. 

Le porte-parole du Parti québécois en matière de culture Pascal Bérubé a quant à lui proposé la création du Bureau de promotion du contenu québécois, afin que le Québec soit davantage présent sur les grandes plateformes mondiales, comme Netflix.

«Le Québec ne peut plus laisser Ottawa parler en son nom auprès des géants du Web, juge M. Bérubé. Les piètres résultats de l’entente pour la production de contenu francophone avec Netflix le démontrent bien.» (A.D.)