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Longueuil : un nouveau centre pour former les mécaniciens de demain

Il y a 4 heures
Modifié à 11 h 23 min le 22 septembre 2025
Par Michel Hersir

mhersir@gravitemedia.com

François Couture, directeur adjoint au CET-A, se décrit comme un enfant émerveillé dans la nouvelle bâtisse. (Photo: Le Courrier du Sud ‒ Michel Hersir)

L’heure était à la célébration le 19 septembre alors que la Commission scolaire (CS) Riverside inaugurait son centre de formation bilingue en transport, dans l’arr. Saint-Hubert, à Longueuil. L’aboutissement d’un long projet qui permettra de former des travailleurs dans une industrie qui en a bien besoin.

Le centre d’expertise en transport routier ACCESS (CET-A) accueille les étudiants dans ses locaux depuis février. Ses quelque 200 élèves à l’heure actuelle sont formés notamment à la mécanique automobile, la mécanique de véhicules lourds routiers et la mécanique de véhicules électriques.

Des domaines frappés par une pénurie de main-d’œuvre.

«Il y a une énorme demande. On a une collaboration afin d’aller chercher des travailleurs, des mécaniciens dans les garages, dans les concessionnaires. Ils viennent chez nous pour apprendre le soir, la fin de semaine», a expliqué François Couture, directeur adjoint au CET-A.

Les formations sont également offertes de jour.

 

Le CET-A offre des formation en mécanique automobile, mécanique de véhicules lourds routiers, mécanique de véhicules électriques, vente conseil et représentation. (Photo: gracieuseté)

 

En anglais… et en français!

Si le centre est géré par la commission scolaire anglophone Riverside, le président du conseil des commissaires Christopher Craig a rappelé que les formations sont données en anglais et en français.

«C’est quelque chose qui va servir les jeunes de notre communauté pendant des années. Ils vont acquérir une expertise précieuse et recherchée», a-t-il mentionné.

Il s’agit d’ailleurs d’un projet de longue haleine, dont les balbutiements remontent à 2014. Après plusieurs visites infructueuses, la CS a trouvé cet ancien hangar où l’on réparait des moteurs d’avion dans le secteur de l’aéroport, «qui avait besoin de beaucoup d’amour». Après rénovations, tous étaient ravis du résultat.

Le projet a bénéficié d’une contribution de 10,2 M$ dans le cadre du Plan québécois des infrastructures et de 9 M$ venant de l’Entente Canada-Québec.