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Longueuil défavorable aux vols internationaux : le CAPA-L est satisfait

le mardi 08 novembre 2022
Modifié à
Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

(Photo: Le Courrier du Sud - Archives)

Le Comité anti-pollution des avions – Longueuil (CAPA-L) est satisfait de la position de la mairesse de Longueuil Catherine Fournier, qui a dévoilé être défavorable à l’arrivée de vols internationaux à l’Aéroport de Saint-Hubert et vouloir favoriser la création d’un pôle d’innovation en aéronautique et en aérospatiale axé sur la recherche.

Le rapport de l’Office de participation publique de Longueuil (OPPL), déposé le 1er novembre, «démontre que la Ville doit prioriser le maintien de la qualité de vie de la population et la prise en compte des impacts sur l’environnement dans tout projet de développement du secteur de l’aéroport», soutient le CAPA-L.

Le Comité met de l’avant les résultats de la consultation publique selon laquelle l’Aéroport est une source de nuisances sonores pour 55-58% des citoyens sondés. Les impacts sur l’environnement sont perçus de manière négative pour 77% des participants.

«Le comité CAPA-L est encouragé par l’écoute des élus et de l’approche participative adoptée», a-t-il mentionné, se disant prêt à participer aux différents comités de travail choisis par la Ville de Longueuil pour les activités actuelles et futures de l’aéroport.

Actions concrètes attendues

Le CAPA-L espère des «actions concrètes» en matière de transparence et de communication de la part du gestionnaire de l’aéroport, voyant d’un bon œil que DASH-L ait affirmé vouloir «porter une attention particulière» à cet égard.

Le comité suggère de réintégrer son rôle au poste de représentant des citoyens riverains au sein du comité consultatif sur le climat sonore. 

Le CAPA-L souhaite aussi collaborer à la mise sur pied d’un système transparent et indépendant de gestion des plaintes. 

«Ces premiers pas démontreraient la volonté réelle de l’organisme à rétablir, à développer et à maintenir un lien de communication avec les citoyens riverains», estime-t-il.