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Zone aéroportuaire de Longueuil : le développement technologique avant tout pour la Ville

le lundi 07 novembre 2022
Modifié à 16 h 04 min le 08 novembre 2022
Par Sylvain Daignault, Initiative de journalisme local

sdaignault@gravitemedia.com

La Ville de Longueuil souhaite faire de la zone aéroportuaire de Saint-Hubert un pôle d’innovation en matière technologique. (Photo: Le Courrier du Sud ‒ Archives)

La Ville de Longueuil s’oppose aux vols internationaux à l’aéroport de Saint-Hubert et réitère son intention de développer la zone aéroportuaire de Saint-Hubert avec les partenaires privés et institutionnels présents dans le but de faire de Longueuil la capitale de l’innovation au Québec. 

L’administration municipale de Longueuil s’oppose au développement de projets de vols internationaux à l’aéroport de Saint-Hubert, une avenue que souhaitait explorer Développement Aéroport Saint-Hubert – Longueuil (DASH-L) malgré l’existence d’un bail entre Transports Canada et Aéroports de Montréal (ADM) octroyant à l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau l’exclusivité des vols internationaux jusqu’en 2072.

Cependant, l’aéroport de Saint-Hubert peut miser sur les vols québécois régionaux et canadiens, une réalité qui semble avoir une meilleure acceptation sociale, selon le rapport de l’OPPL.

Directeur des communications de DASH-L, Bernard Gervais confirme au Courrier du Sud que le projet de développer les vols à rabais n’est plus vraiment dans les cartons.

En septembre, DASH-L inscrivait les vols internationaux dans une perspective à long terme.

Il explique toutefois que des avions régionaux pourraient atterrir à Saint-Hubert avec des passagers ayant des vols internationaux et qu’il faudra développer un système de navette soit par le REM ou autrement vers l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau. 

«La demande nous dictera la voie à suivre», laisse tomber M. Gervais.

Maintenir le dialogue
Geneviève Héon est maintenant responsable de l’aéroport et du développement de la zone d’innovation en aérospatiale à la Ville de Longueuil. La conseillère municipale du district du Vieux-Saint-Hubert-de la Savane est présidente du conseil d’administration du Réseau de transport de Longueuil (RTL), de la Commission de la mobilité et de la circulation et responsable associée au développement économique et à l’innovation.

Cette nomination fait suite au dépôt du rapport de l’Office de participation publique de Longueuil concernant le plan de développement de l’aéroport Montréal Saint-Hubert qui demandait, entre autres, qu’un dialogue soit maintenu entre la Ville de Longueuil et DASH-L.

D’emblée, Mme Héon soutient qu’elle exigera des garanties tant économiques qu’environnementales pour l’ensemble des projets de développement de la zone aéroportuaire afin d’assurer le maintien de la qualité de vie de la population voisine de l’aéroport.

L’un des objectifs de la conseillère municipale sera la mise en place d’un écoquartier industriel dans cette zone qui favorisera l’économie circulaire et la mobilité intégrée afin d’atteindre les objectifs de carboneutralité pour la Ville de Longueuil. 

Capitale de l’innovation
Une table de travail présidée par Mme Héon aura le mandat d’élaborer un plan de développement de la zone aéroportuaire avec les partenaires privés et institutionnels présents au sein de cette zone et qui couvrira les plans économique, social et urbanistique; une synergie nécessaire selon elle pour créer un milieu de vie, de travail et d’études dynamiques dans le but de faire de Longueuil la capitale de l’innovation au Québec. 

Aussi, Mme Héon devra mettre sur pied un comité en économie circulaire et ESG (environnemental, social et de gouvernance) pour favoriser les maillages et la mutualisation entre les entreprises de cette zone industrielle.  
De son côté, le directeur des communications de DASH-L se réjouit du nouveau partenariat qui se développe entre l’aéroport et les acteurs du milieu. «Nous sommes bien contents de travailler avec la Ville de Longueuil dans ce dossier», affirme Bernard Gervais.

Mentionnons que la Ville de Longueuil détient plus de 400 000 m2 de terrain dans cette zone et qu’elle est en discussion pour acquérir des lots d’une superficie totale de 93 000 m2..

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