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Mandat d’arrestation ou d’emprisonnement : 1226 personnes recherchées à Longueuil

Il y a 2 heures
Modifié à 16 h 49 min le 30 avril 2025
Par Sylvain Daignault - Initiative de journalisme local

sdaignault@gravitemedia.com

Quelque 1226 individus ayant un mandat contre eux sont recherchés sur le territoire de l’agglomération de Longueuil. (Photo: Le Courrier du Sud – archives)

Avec 1226 individus en liberté ayant un mandat contre eux sur le territoire, le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) vient de mettre sur pied l’unité spéciale, Localisation, Soutien et Surveillance Virtuelle (LSSV) afin de les retracer plus rapidement.

Comme l’explique Patrick Bélanger, directeur du SPAL, cette unité aura comme mission la localisation des individus recherchés sur le territoire soit par mandat d’arrestation ou mandat d’emprisonnement, afin d’être traduites devant les tribunaux.

Cette initiative de lutte au crime s’ajoute à l’implantation d’un nouveau système intégré de gestion des opérations policières (SIGOP) qui permettra, selon le directeur, une gestion numérique centralisée des dossiers civils et criminels, plus rapide, fiable et efficiente. «Ce système va nous permettre de faire une meilleure communication entre nos différentes bases de données.»

Le directeur du Service de police de l’agglomération de Longueuil Patrick Bélanger. (Photo: Le Courrier du Sud – archives)

Parmi les gains escomptés, mentionnons une gestion de l'information en temps réel et sans doublons, un meilleur suivi des enquêtes, des interventions policières plus rapides et une sécurisation accrue des données numériques, avec une diminution des documents papier.

Actuellement, les méthodes utilisées reposent encore sur des systèmes manuels fragmentés, incluant plusieurs applications non intégrées et de nombreux fichiers Excel.

Affaires non classées

Par ailleurs, concernant les affaires non classées, les fameux cold case, le directeur Bélanger laisse entendre que de bonnes nouvelles pourraient être annoncées bientôt. Deux sergents-détectives sont affectés à temps plein sur ces dossiers. 

«On se souvient qu’en 2023 nous avons résolu le meurtre de Sharron Prior et en 2024 celui de Jenique Dalcourt. Nous travaillons encore ardemment sur d’autres dossiers pour lesquels nous croyons fermement être en mesure de faire certaines annonces en 2025. On y travaille fort ! » de lancer le directeur Bélanger.