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Marjolaine Morasse revient avec cinq nouvelles chansons

le mercredi 26 janvier 2022
Modifié à 0 h 00 min le 27 janvier 2022
Par Jean-Baptiste Hervé

redactionrf@gravitemedia.com

Marjolaine Morasse a composé un nouveau minialbum. (Photo: Gracieuseté – Fabien Proulx-Tremblay)

L’auteure-compositrice-interprète de Longueuil Marjolaine Morasse sortira le 28 janvier un minialbum intitulé On se déracine, qui comprend cinq titres sous le signe de la générosité et de l’espoir.

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Marjolaine Morasse en duo sur le EP d'Élie Dupuis

«Ce E.P. [extended play] est ma façon de ramener de l’optimisme dans le quotidien des gens, déclare d’office la jeune chanteuse. Je veux être là pour résister et demeurer battante parce que je crois que c’est important de faire de la musique malgré le contexte dans lequel nous vivons tous. Si ces mots peuvent aller toucher, émouvoir et parler à d’autres, j’aurai réussi. »

Le jour où Le Courrier du Sud a parlé avec l’artiste, le Québec était en deuil de Karim Ouellet, ce qui a quelque peu teinté la conversation. Les artistes ont un peu la gueule de bois ces semaines-ci «et la santé mentale est au plus bas».

Toutefois, la chanteuse n’a pas manqué d’énergie pendant la conversation. Une énergie qu’on retrouve également dans les paroles et les compositions de son plus récent minialbum écrit entre l’été 2019 et l’été 2020. Ce deuxième E.P.  vient «ajouter de la profondeur et du sens à ma démarche créative», ajoute-t-elle. Une carrière discographique entamée avec Chansons de laine, son premier E.P. paru en janvier 2018.

«Je fais de la musique pour cette relation intime entre le public et moi.»

-Marjolaine Morasse, auteure-compositrice-interprète

Celle qui situe ses influences entre Alanis Morissette, Feist et Basia Bulat raconte dans la chanson On se déracine le passage du temps et le sentiment de vide qui peuvent parfois s’emparer de nous. Celle qui a étudié en jeu à l’École de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe pense que ses chansons «sortent à un bon moment et dans un bon contexte».   

Un concert virtuel en février

Pour mousser la sortie de On se déracine, il était impérial pour elle de faire un lancement. Celui-ci a été enregistré ces derniers jours dans un lieu sublime. 

«On tourne un concert à la salle Le National avec huit musiciens. C’est une belle et grosse affaire !» annonce-t-elle avec aplomb.

«Il va y avoir des projections d’un film hybride qu’a tourné Sarah Baril Gaudet, poursuit-elle. On est partis des chansons du E.P. pour créer des ambiances visuelles de chacune des chansons. Il y aura aussi cinq nouvelles chansons que je n’ai jamais jouées. Je suis super bien entourée avec des gens de talent!»

Ce concert-évènement sera diffusé sur la page Facebook de la chanteuse en février, mais également diffusé en exclusivité en collaboration avec l’ADISQ, le 10 février, sur la plateforme «Rampe de lancement».

Le public donne un sens à sa musique

Questionnée à savoir ce qui lui manque le plus ces temps-ci elle répond: «Je ne fais pas de la musique pour demeurer dans mon sous-sol, je fais de la musique depuis toujours pour faire du bien autour de moi. En ce moment avec les écrans, on ne réussit pas autant à faire passer notre énergie, notre message, je trouve. Il me manque de la chaleur humaine et du partage avec les gens.»

La pochette du minialbum «On se déracine». (Photo gracieuseté)