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Une plainte déposée en lien avec l'ancienne église anglicane

le jeudi 26 septembre 2019
Modifié à 12 h 29 min le 26 septembre 2019
Un texte de Nicholas Pereira, stagiaire L’ancien conseiller municipal Jean-Pierre Roy a déposé une plainte à la Commission municipale du Québec (CMQ) en lien avec la vente de l’ancienne église anglicane. À LIRE AUSSI: Le projet de réhabilitation de l’ancienne église anglicane ira de l’avant en 2020 Selon lui, la Ville de Saint-Lambert n’a pas respecté les clauses de l’acte de vente signé avec Max Dubois, qui incluaient entre autres l’obligation de commencer les travaux de restauration dans les quinze mois suivant la signature de l’entente. [caption id="attachment_79353" align="alignnone" width="918"] L'ancien conseiller municipal Jean-Pierre Roy (Photo: Archives - Le Courrier du Sud)[/caption] «Non seulement la Ville n’a pas exécuté la clause libératoire qui lui aurait permis de récupérer le bien, mais elle modifie sans avertissement l’acte de vente pour accommoder M. Dubois, précise M. Roy. C’est inacceptable. Aucun citoyen de Saint-Lambert ne devrait avoir de passe-droit comme ça.» En 2017, l’ancienne église anglicane et son terrain avaient été vendus pour la modeste somme de 160 000$, à condition que le nouveau propriétaire réhabilite le bâtiment. Toutefois, lors de la séance du conseil du 16 septembre, il a été annoncé que l’église sera finalement démontée. Le maire et six conseillers visés La plainte déposée à la CMQ vise le maire et les six conseillers municipaux ayant voté en faveur de la résolution permettant la modification de l’acte de vente. Seul le conseiller du district 3 Bernard Rodrigue s’est opposé à cette décision. «On ne parle plus de restauration du tout. Il s’agit d’un nouveau projet impliquant de nouveaux intervenants et surtout, de nouveaux paramètres. Il y a une réunion publique, mais elle se fait après le vote. C’est pourquoi j’ai voté contre», a-t-il justifié. Mécontentement citoyen Cette décision du conseil a soulevé la frustration chez les citoyens présents à l’assemblée du 16 septembre. «Ça fait deux ans que ça dure et qu’on nous dit d’attendre une autre année, s’est désolé Édith Lemieux. Dans un an, ce bâtiment sera complétement écrasé. La toiture est perforée. Ce n’est pas ça qu’on veut pour notre patrimoine.» «Nous avons eu un hiver rigoureux et nous n’avons pas pris de mesures pour protéger ces fondations, expliquait quant à lui Pierre Sénéchal. On voit les pierres se disloquer les unes après les autres.»