Justice

Deux Québécoises emprisonnées en Australie : un complot d’envergure internationale

le jeudi 15 février 2018
Modifié à 16 h 38 min le 15 février 2018
TRAFIC DE DROGUES. Le Journal de Montréal a dévoilé aujourd’hui que les deux jeunes Québécoises emprisonnées en Australie pour trafic de drogues faisaient partie d’un vaste complot dont les ramifications relient des organisation criminelles d’un peu partout dans le monde.   En août 2016, Mélina Roberge et Isabelle Lagacé ont été arrêtées en compagnie d’André Tamine à bord du bateau de croisière Sea Princess dans le port de Sydney, alors qu’elles tentaient d’importer une grande quantité de de cocaïne en Australie. Selon le quotidien montréalais, le complot allégué, dont les jeunes québécoises n’auraient été que des pions, impliquerait principalement la mafia égypto-syrienne de Montréal, la pègre juive ainsi que le célèbre cartel mexicain de Sinaloa. En janvier 2016, un homme d’affaires proche de la pègre juive montréalaise aurait recruté Mélina Roberge en lui promettant un voyage en Australie pouvant mettre un terme à ses ennuis financiers ainsi que de lui permettre de se payer la chirurgie plastique dont elle rêvait. Les narcotrafiquants auraient ensuite rencontré Roberge et Lagacé à Casablanca, au Maroc, afin de peaufiner les détails du complot. Roberge serait revenue de ce voyage avec une importante somme d’argent. Des individus liés à la mafia égypto-syrienne de Montréal auraient été chargés de dénicher la cocaïne auprès du cartel mexicain de Sinaloa, via un intermédiaire québécois installé dans le pays. Les stupéfiants auraient été introduits à bord du navire de croisière lors d’une escale à Lima au Pérou, l'un des principaux pays producteurs de cocaïne au monde. Isabelle Lagacé, de l’arr. de Greenfield Park, a plaidé coupable à des accusations d’importation de cocaïne et a été condamnée en novembre dernier à sept ans et demi de prison. Le procès de Mélina Roberge et André Tamine, qui ont plaidé non coupables, devrait débuter le 26 février.