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Martin Smith, le candidat «du gros bon sens»

le vendredi 03 novembre 2017
Modifié à 7 h 30 min le 03 novembre 2017
«Rien de farfelu, juste du concret»; c'est de cette manière que le candidat à la mairie de Saint-Lambert Martin Smith propose d'exercer son mandat s'il est élu le 5 novembre. Conseiller municipal du district 2 depuis 2013, Martin Smith souhaite succéder à Alain Dépatie comme maire afin, «de restaurer la fierté des Lambertois». M. Smith souhaite avant tout restaurer l'image de Saint-Lambert en ramenant de bonnes relations de voisinage. Premièrement avec Longueuil, concernant les discussions au sujet de la refonte de l'Agglomération. Deuxièmement avec Montréal, dans le dossier de la gestion du bruit provenant du parc Jean-Drapeau. S’il est élu, M. Smith compte s’attaquer prioritairement à ces deux dossiers. Deux dossiers prioritaires «Dans le cas du bruit, Alain Dépatie a tout mis entre les mains des avocats et s’en est ensuite lavé les mains, disant que le dossier était en processus judiciaire. Dans le cas des négociations avec l’Agglomération, c’est le même problème. On est tout de suite allé à la confrontation. C’est important d’instaurer un dialogue et c’est une façon de faire que je compte mettre en place.» Au sujet de la campagne On paie trop pour Longueuil, Martin Smith estime que le combat de Saint-Lambert n'est pas celui de Brossard ou de Saint-Bruno-de-Montarville. Pour le candidat, ce sont les quotes-parts versées à l'Agglomération qui posent problème. «Encore une fois, l'administration actuelle a mêlé les avocats beaucoup trop rapidement dans ce dossier-là, ajoute l'aspirant maire. Il faut s'asseoir et jaser. On règle souvent les problèmes beaucoup plus rapidement de cette façon. Il existe sûrement une solution qui serait gagnante pour tout le monde. En plus, on ne gaspille pas des sommes importantes pour pourraient être investies pour améliorer la qualité de vie des citoyens.» Un autre dossier qui lui tient particulièrement à cœur est d'instaurer «une vraie politique des aînés et régler une bonne fois pour toutes le dossier de la maison Desaulniers». Leadership Celui qui se présente comme «le candidat du gros bon sens» souhaite aussi amener du leadership à Saint-Lambert qui, selon lui, manque cruellement depuis quatre ans. «Le maire Dépatie répète tout le temps qu'il ne décide de rien et que le conseil est souverain, explique Martin Smith. À un moment donné, il faut savoir prendre les devants. Saint-Lambert est comme un bateau sans capitaine depuis quatre ans. Il est temps que ça change.» Détenteur d’un baccalauréat en administration des affaires de l’École des hautes études commerciales (HEC) de Montréal et d’un baccalauréat en communication de l’Université Concordia, Martin Smith a notamment exercé la profession de journaliste, de 1984 à 2009, principalement au Journal de Montréal. Résident de Saint-Lambert depuis 2001, il siège comme conseiller depuis quatre ans et a notamment sous-présidé la table pour la gestion de l’aréna de Saint-Lambert ainsi que la table des ainés. Le père de famille estime qu'il possède les compétences et l'expérience nécessaires pour remplir les fonctions de maire. Campagne non traditionnelle «Je ne fais pas une campagne traditionnelle, explique le candidat. Mon plan est de cibler des endroits et un type d'électeurs bien précis. J'ai d'ailleurs choisi délibérément de ne pas faire de porte-à-porte en début de campagne.» M. Smith s'attend à une course serrée et estime que son expérience et ses engagements seront des atouts majeurs. «Avec six candidats à la mairie, ça change la donne, je m'attends à une course très serrée, mentionne M. Smith. Ça risque d'être une sorte de loterie.»