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Les Sphinx de Jacques-Rousseau deux fois champions en moins d’une semaine

le mardi 16 novembre 2021
Modifié à 10 h 33 min le 17 novembre 2021
Par Michel Hersir

mhersir@gravitemedia.com

Les cadets célébraient leur premier titre en 14 ans. (Photo : Gracieuseté)

Le succès est contagieux chez les Sphinx de Jacques-Rousseau. Les équipes cadet et juvénile de football de Longueuil ont tour à tour remporté leur championnat respectif dans un intervalle de cinq jours. Pour les cadets, il s’agissait de leur premier titre en 14 ans.

Le 7 novembre, les Sphinx cadets, soit les élèves athlètes de 2e et 3e secondaire, l’ont emporté 24 à 14 contre les Griffons de l’école secondaire Paul-Germain-Ostiguy pour remporter un premier titre en plus d’une décennie.

«On avait l’habitude de jouer de grosses saisons et d’ensuite perdre en demi-finale ou en finale, souligne le directeur du programme de football Érik Guindon. Alors cette victoire, on l’apprécie vraiment!»

Le défi était de taille, alors que leurs adversaires avaient causé la seule défaite de Jacques-Rousseau en saison régulière, à leur domicile de surcroît.

Une défaite qui, selon Érik Guindon, a finalement été bénéfique pour l’équipe.

«Ça nous a enlevé l’avantage du terrain pour la finale, mais ç’a été profitable parce qu’on a vécu de l’adversité», affirme-t-il.

Ainsi, selon lui, lorsque les Sphinx tiraient de l’arrière 14 à 0 durant la finale, il n’y a pas eu de panique parce qu’ils étaient en terrain connu.

«Ce match-là nous a préparés pour notre remontée, poursuit-il. Sans la défaite, je ne sais pas comment notre équipe aurait réagi. Là, les gars ont gardé la tête froide.»

Ali Bethel Aritis, qui a marqué deux touchés, Dany Massé et Charles-Antoine Morin ont été nommés joueurs du match.

Remontée des juvéniles en deuxième demie

Cinq jours plus tard, c’était au tour des juvéniles de briser une mauvaise séquence pour remporter le championnat, également sur une remontée.

L’heure était à la célébration pour les juvéniles, qui ont complété leur saison parfaite avec un championnat. (Photo : Gracieuseté)

Alors qu’ils tiraient de l’arrière 14 à 1 à la mi-temps face aux Grenadiers de l’école Louis-Philippe-Paré, ils ont marqué 20 points sans riposte en deuxième demie pour mettre la touche finale à leur saison parfaite.

«Grâce à des performances hors pair à l’offensive du porteur de ballon Alexis Diotte et du quart-arrière Wilyam Pinzon-Roy, appuyé par deux grosses interceptions de Ludovik Fleurant-Déziel et Zachary Martel, l’équipe a su prendre les devants et filer vers la victoire», a tenu à souligner Érik Guindon, qui est aussi l’entraîneur des juvéniles.

Les juvéniles jouaient leur troisième finale en autant d’années, mais avaient perdu les deux précédentes. La dernière, en 2019, était contre ces mêmes Grenadiers à la suite d’une saison parfaite.

Les capitaines de l’équipe juvénile avec leur bannière de champion (Photo : Gracieuseté)

Une motivation à retrouver

La pandémie a posé de nombreux défis au programme de football de Jacques-Rousseau, alors que la saison 2020 a été annulée.

Par exemple, la majorité des jeunes de deuxième secondaire chez les cadets n’avaient jamais joué au football auparavant. L’arrimage entre les vétérans et les plus jeunes au printemps n’a pas eu lieu non plus.

«Ç’a été très difficile au début de repartir un cycle qui a toujours été là, explique M. Guindon. Je l’ai ressenti et les joueurs aussi, il y avait un équilibre fragile au début de l’année, on ne pouvait pas être aussi exigeants qu’on l’était normalement, sinon je crois qu’on aurait perdu des joueurs.»

Il s’estime toutefois chanceux d’avoir eu le soutien de l’école pour donner le plus de moyens possible pour garder les jeunes motivés.

Plus la saison avançait et plus la motivation revenait chez les joueurs.

«Notre première victoire a été décousue, mais c’était pareil pour tout le monde, constate l’entraîneur des juvéniles. Mais là, un deuxième match arrivait, les gars ont commencé à y croire, à reprendre le goût et comprendre l’investissement.»

«Ça leur a fait du bien de bouger, d’avoir un objectif», ajoute-t-il.