Accusé d'harcèlement à l'égard de trois employés de la Ville

JUDICIAIRE. Le Longueuillois Michel Gauthier, qui réclame une passerelle pour pallier le manque de lien piétonnier entre le quartier Saint-Jean-Vianney et Greenfield Park, est accusé d'harcèlement criminel à l'égard de trois personnes qui ont été ou qui sont employés de la Ville de Longueuil.

Selon la sommation envoyée à M. Gauthier et dont le Courrier du Sud a obtenu copie, il est accusé d'avoir agi à l'égard de Rouchdi Benkadi, de Bernard Bigras et de Thierry Lavoie,  «dans l'intention de le[s] harceler ou sans se soucier qu'il[s] se sente[nt] harcelé[s]».

Ces trois personnes sont respectivement ingénieur en transport, ancien directeur des communications et chef d'unité pour la Loi sur l'accès aux documents à la Ville de Longueuil.

Selon le document daté du 21 août et posté le 25 août, les faits reprochés à M. Gauthier se seraient produits entre le 12 mai 2014 et le 25 décembre 2014.

Il y est inscrit que l'acte dont est accusé M. Gauthier a eu «pour effet de faire raisonnablement craindre [à MM. Benkadi, Bigras et Lavoie] pour [leur] sécurité ou celle d'une de [leurs] connaissances».

M. Gauthier devra se présenter en cour le 30 septembre prochain. Voyant cette mesure comme une façon de le faire taire, il a assuré au Courrier du Sud qu'il poursuivrait son combat dans le dossier du viaduc Taschereau, «pour les jeunes et pour tous les citoyens du quartier».

Le journal attend une réaction de la Ville de Longueuil.