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Catherine Beauchemin-Pinard rafle l’or au Grand Prix de Zagreb

le lundi 18 juillet 2022
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Catherine Beauchemin-Pinard, avec la médaille d’or. (Photo gracieuseté)

Catherine Beauchemin-Pinard a terminé le Grand Prix de Zagreb, en Croatie, sur la plus haute marche du podium chez les moins de 63 kg, le 16 juillet.

«Ça fait du bien de renouer avec le podium, particulièrement après une sortie difficile comme la semaine dernière [à Budapest], évoque la judoka originaire de Longueuil. Je voulais passer à autre chose rapidement et revenir en force. Je voulais vraiment aller chercher la médaille d’or en faisant preuve de constance.»

Lors de ses deux affrontements préliminaires, elle s’est opposée à la Néerlandaise Joanne Van Lieshout, puis à Gankhaich Bold de la Mongolie. Sa victoire en temps supplémentaire à ce deuxième combat lui a valu sa place en demi-finale.

«J’avais beaucoup plus d’expérience que Van Lieshout et je pense que ç’a paru. J’ai été en contrôle du début à la fin, commente-t-elle, à Sportcom. Ensuite, j’avais battu Bold la semaine dernière, mais je ne voulais pas tomber dans le piège de m’assoir sur mes lauriers. J’ai appliqué le plan de match et j’ai poussé en prolongation pour l’emporter.»

Son combat avec la Brésilienne Ketleyn Quadros lors des demi-finales a constitué son plus gros défi de la compétition. Elle a réussi un waza-ari après 1 minute 20 secondes de combat. Elle a maintenu son avantage jusqu’à la fin.

«J’ai saisi une opportunité de marquer un point tôt dans le combat. Je devais rester concentré par la suite pour conserver mon avance, décrit-elle. J’avais battu Quadros aux Jeux olympiques, donc je commençais à la connaître. Je savais que ça n’allait pas être facile, mais que c’était envisageable.»

La Colombienne Anriquelis Barrios, qui devait affronter Beauchemin-Pinard à l’étape ultime, s’est blessée en demi-finale. La victoire est donc allée à l’athlète longueuilloise.

Le grand Prix de Zagreb lui «donne une bonne préparation pour les Jeux du Commonwealth, mais surtout pour les Championnats du monde», estime Catherine Beauchemin-Pinard. (A.D.)