Cellulaire au volant: sanctions plus sévères

Les automobilistes surpris à utiliser leur cellulaire au volant sont punis plus sévèrement depuis le 23 avril, alors qu'un point d'inaptitude supplémentaire est ajouté à leur dossier.

Le nombre de points d'inaptitude pour cette infraction est ainsi passé de trois à quatre. L'amende est demeurée inchangée, variant de 80$ à 100$.

Cette modification des sanctions a un impact important sur les jeunes détenteurs de permis probatoires, eux qui ne peuvent pas accumuler plus de quatre points d'inaptitude. À la première infraction, ces derniers verront ainsi leur permis suspendu pendant trois mois.

Le ministre des Transports a justifié ce changement de règlement en rappelant l'importance de la prévention en matière de sécurité routière.

«L'utilisation d'un cellulaire au volant d'un véhicule représente une importante source de distraction, a-t-il mentionné. Ce comportement dangereux constitue d'ailleurs l'une des principales préoccupations des Québécois quant à leur sécurité sur les routes. C'est pourquoi la sanction est renforcée. C'est un appel à la prudence pour tous les usagers du réseau routier.»

Selon un sondage réalisé en novembre 2014 pour la Société de l'assurance automobile du Québec, une forte majorité de conducteurs sont d'accord à propos de l'imposition de sanctions plus sévères, qu'il s'agisse de l'usage du cellulaire tenu en main pour parler (79%) ou bien pour lire ou écrire des messages textes (93%).

Marie-Josée Parent et TC Media