Concert d’éloges pour Christophe Cinq-Mars

30 mars 2015 - Quand on veut bâtir un bon programme de football, il faut toujours s’assurer d’avoir un bon quart-arrière. En recrutant les joueurs des Barons de Saint-Bruno Christophe Cinq-Mars, l’entraîneur-chef des Lynx du cégep Édouard-Montpetit Marc Loranger peut maintenant construire son équipe sur des bases solides.

«Quand on pense à un joueur spécial ou un joueur qui peut changer un programme, on pense à Christophe Cinq-Mars, répond d’emblée l’entraîneur-chef des Lynx. C’est un joueur essentiel, qui fait partie de l’élite à sa position et qui saura amener de la compétition au sein de notre club, tout en apportant du leadership. On est persuadés que les gars s’identifieront à lui.»

Joueur par excellence de la Coupe Spalding

Si Marc Loranger est élogieux à l’endroit du jeune homme, c’est aussi parce qu’il vient de connaître une saison exceptionnelle. Après avoir été nommé joueur par excellence de la Coupe Spalding [anciennement Challenge Wilson] au printemps, Cinq-Mars a mené les Barons au championnat de la division Wilbert Scott dans la Ligue de football midget du Québec (LFMQ) en maintenant une fiche de 9 victoires et 1 revers.

De l’avis de Marc Loranger, le #6 des Barons était très courtisé par les autres formations collégiales de la division 1. «Toutes les équipes le voulaient et c’est normal parce qu’il est connu. Il a tellement bien fait dans une compétition comme la Coupe Spalding.»

Le pilote des Lynx a notamment été étonné, au printemps, de voir à quel point Cinq-Mars était efficace dans un contexte parfois difficile pour un quart-arrière.

«À la Coupe Spalding, il jouait avec des gars qu’il ne connaissait pas nécessairement, mais il a tout de même exécuté à la perfection, en plus de montrer une belle intelligence.»

Le prochain Benoit Groulx?

Il est encore très tôt pour faire des comparaisons, cependant, Marc Loranger voit en Christophe Cinq-Mars des ressemblances avec l’ancien quart-arrière du Rouge et Or de l’Université Laval Benoit Groulx.

«J’en ai vu des quarts-arrières au cours des dernières années, mais lui, il me fait penser à Benoit, avec plus de mobilité. Il a la même intelligence, la même précision naturelle et la même efficacité que Benoit, en plus d’avoir la prestance et l’assurance qui sont ô combien nécessaires pour un athlète à cette position», termine l’entraîneur-chef avec optimisme.