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Idée d’un couvre-feu en «analyse» : Longueuil Citoyen réagit

le vendredi 24 septembre 2021
Modifié à 10 h 16 min le 19 octobre 2021

Un appareil de Chrono Aviation (Photo: Le Courrier du Sud - Archives)

Le candidat à la mairie Jean-Marc Léveillé à réagi aux propos du président du C.A. de DASH-L Charles Vaillancourt, qui a avancé que l’imposition d’un couvre-feu, quoique complexe, faisait partie des réflexions.

Aux yeux de Longueuil Citoyen, il s’agit d’un «revirement complet de position» pour DASH-L, «qui écartait jusqu’à maintenant la possibilité de cette mesure au motif que l’aéroport de Saint-Hubert-Longueuil est un aéroport de dégagement pour Pierre-Eliott-Trudeau».

«Du jour au lendemain, on passe d’un couvre-feu impossible à instaurer à une position de négociation avec la Ville. Ça confirme que Longueuil a beaucoup plus de pouvoir d’influence sur DASH-L que certains veulent bien nous le faire croire, a laissé entendre M. Léveillé. S’ils bougent avant l’élection, attendez de voir après.»

«Ma position demeure : je n’exclus aucun moyen pour reprendre le contrôle de la zone aéroportuaire», a-t-il poursuivi.
Longueuil Citoyen s’est effectivement prononcé en faveur d’une reprise de contrôle de la zone aéroportuaire par la Ville, afin d’en assurer un développement «dans des paramètres gagnants pour tous».

Le parti s’est engagé à un encadrement plus strict entourant le bruit, incluant l’imposition d’un couvre-feu

Invité à réagir à cette prise de position, Charles Vaillancourt a exprimé que les vols de nuit effectués par des appareils bruyant sont «loin d’être quelque chose de souhaitable», et reconnaissait qu’il fallait «un peu plus se pencher sur la question».

L’idée d’implanter un couvre-feu serait en analyse. M. Vaillancourt a toutefois avisé qu’il ne serait pas simple – et plutôt délicat – d’imposer une telle restriction. «Quand Chrono Aviation est arrivé, il n’y avait pas de couvre-feu à l’aéroport. Maintenant, si on veut l’imposer après les faits, ç’a des conséquences sur les opérations. Il faut voir comment ça pourrait se faire.» (A.D.)