Chroniques
Opinion

La ligne de vie de Jean Lapierre

le mercredi 06 avril 2016
Modifié à 0 h 00 min le 06 avril 2016

Il y a des jours… Bonne nouvelle, je lisais dans Le Courrier du Sud que le nouveau pont aura sa barrière anti-suicide. C’est bien, mais j’espère qu’il y aura aussi une barrière anti-extras et déficits…

Bon, j’avoue qu’en tapant ses lignes, le moral pour écrire des blagues politiques, c’est difficile…

J’ai Jean Lapierre et sa famille à l’esprit; c’est d’une tristesse…

Moi, je ne crois pas à la destinée; l’accident est juste une grosse connerie. Je sais que des gens y croient, que l’on a une destinée; grand bien leur en fasse.

Croire que ta vie est déterminée d’avance par la destinée, ça me fait penser aux "liseux" des lignes de la main; ils regardent ta ligne de vie et te disent si ça sera long ou très long. Cela m’est arrivé trois, quatre fois dans des foires de village de me faire "tirer les lignes"; à toutes les fois, je leur faisais remarquer que si c’est le cas que notre vie est déjà marquée, ça voudrait dire que les millions et les millions d’enfants qui meurent dans le monde avant 3 ans, par la faim, la guerre ou une maladie facilement soignable dans les pays riches, que ces enfants ont alors irrémédiablement une toute petite ligne de vie dans leurs petites menottes? À jour, les "liseux" ne me sont jamais revenus avec une réponse ma question…

Ma philosophie personnelle sur la vie est celle-ci: la vie, c’est un pas de plus ou un pas de moins... Un pas de plus ou de moins détermine si la dalle qui vient de se détacher du 8e étage, tu la reçois sur le coco ou pas.

Vous vous souvenez, à Montréal, il y a quatre, cinq ans. Un couple d’amoureux arrive sur une terrasse d’un hôtel, le serveur lui présente une table, la fille lui dit: «J’aimerais mieux l’autre là-bas». Pas de problème! Quelques secondes plus tard, un gros morceau de béton se détache du rebord d’une fenêtre et paf! Morte sur le coup…

Et par-dessus tout ça, Bruxelles. Les innocentes victimes de ces fous de Mahomet – et il y en aura d’autres, mais où? Ça me fout les boules…

Pour définir ces cons de djihadistes, j’emprunte quatre phrases d’une chanson de Brel:

«Faut vous dire Monsieur

Que chez ces gens-là

On ne pense pas Monsieur

On ne pense pas on prie.»

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