Culture

La photographe et vidéaste Isabelle Hayeur présente l'exposition (D)énoncer

le samedi 12 septembre 2020
Modifié à 13 h 03 min le 10 septembre 2020

Photographe et vidéaste expérimentale, Isabelle Hayeur est reconnue pour la rigueur et la cohérence de son œuvre conçue autour d’enjeux sociaux et politiques liés à l’environnement. Cet automne, elle propose (D)énoncer, une exposition tripartite présentée à Plein sud à Longueuil, à la salle Alfred-Pellan de la Maison des arts de Laval et à la galerie d’art Antoine-Sirois de l’Université de Sherbrooke. Au centre d’exposition Plein sud, les photographies de la série Underworlds sont jumelées à la vidéo-choc Adrift, qui dresse un portrait des conséquences déplorables des activités de l’industrialisation massive sur nos océans. Captées, entre autres, sous les eaux glauques du cimetière de bateaux de Staten Island sur la côte est américaine, les œuvres, présentées du 12 septembre au 7 novembre, cachent mal les cicatrices causées par les navires de forage et pétroliers qui naviguent librement non loin des rives. À la salle Alfred-Pellan, des vidéos et des séries de photographies sont regroupées autour de sites naturels déracinés, de zones urbaines perturbées et de milieux ruraux laissés à l’abandon par des phénomènes environnementaux dévastateurs. Des paysages aquatiques altérés complètent l’exposition, présentée du 13 septembre au 8 novembre. La galerie Antoine-Sirois réunit finalement, du 28 octobre au 19 décembre, les séries Le Camp de la Rivière, documentant une occupation citoyenne aux abords d’une compagnie pétrolière en Gaspésie; Dépayser, portant un regard critique sur les paysages façonnés par l’hydroélectricité au Québec; et Underworlds, sondant la dégradation des plans d’eau, plus particulièrement ceux du Nord (Québec et Oregon). Une monographie de 360 pages sera publiée pour l’occasion, comprenant des textes de Mona Hakim, Peggy Gale, Ann Thomas et Isabelle Hayeur. Rens.: isabelle-hayeur.com. (Source: Communications Lise Raymond)