L'Agglomération de Longueuil adopte un budget de 335,6 M$
GOUVERNANCE. D’un montant de 335,6 M$, le budget de l’Agglomération de Longueuil, adopté le 10 décembre, connaît une hausse de 0,4 % par rapport au budget 2015. Les efforts de compressions des dépenses représentent une somme de 1,5 M$.
Selon la présidente de la Commission des finances et des ressources humaines, Sylvie Parent, ce budget vise à «maintenir des services de qualité, tout en poursuivant les travaux d’améliorations des infrastructures et de sécurité publique».
Le plan triennal d’immobilisations (PTI) compte des investissements de 155 M$, dont 80 M$ sont prévus en 2016.
Les quotes-parts des villes liées, représentant 94% des revenus de l’agglomération, ont augmenté de 5,9 M$, soit 1,9% par rapport au budget 2015. La Vile de Longueuil verse 148,4 M$, Brossard verse 74 M$, Boucherville verse 46,6 M$, Saint-Lambert verse 20,7 M$ alors que Saint-Bruno-de-Montarville verse 26,8 M$.
Brossard, Saint-Lambert et Saint-Bruno votent contre
Les maires de Brossard (Paul Leduc), de Saint-Lambert (Alain Dépatie) et de Saint-Bruno-de-Montarville (Martin Murray) ont voté contre le budget, le 10 décembre.
Les trois élus sont d’avis que les problèmes de gouvernance, l’iniquité dans le partage du financement des dépenses découlant des compétences d’agglomération et le «manque de transparence» de la Ville de Longueuil pénalisent leurs villes.
«Il n’est pas normal que la part de financement de la Ville de Longueuil aux dépenses de l’agglomération ne soit que de 46%, alors que la proportion de sa population soit de 57%», ont-ils conjointement affirmé dans un communiqué.
MM. Dépatie, Leduc et Murray croient qu’aucune loi n’autorise le conseil municipal de la Ville de Longueuil à administrer en lieu et place du conseil d’agglomération.
Lors de son temps de parole, la mairesse de Longueuil, Caroline St-Hilaire, s’est dite ravie que le budget ait été adopté dans une proportion de 66%, remerciant son homologue de Boucherville, Jean Martel, d’avoir appuyé le budget. «On parle de sécurité, d’eau potable, de service incendie. Ce n’est pas banal. Nous sommes les fiduciaires des intérêts de la population», a-t-elle signifié, justifiant pourquoi elle avait «pris la responsabilité» de voter en faveur du budget.