Le conseil de Brossard dit non à une étude des lampadaires de rue

Face à l’opposition de certains conseillers, la demande de subvention pour une étude photométrique des lampadaires de rue qui était à l’ordre du jour du conseil de Brossard du 25 août ne sera pas déposée. La résolution visait une demande de subvention au Programme de gestion des actifs municipaux (PGAM) de la Fédération canadienne des municipalités pour une étude photométrique des lampadaires de rues de l’ensemble du territoire. L’étude visait la géolocalisation et l’établissement des caractéristiques de chaque lampadaire; la réalisation d'une simulation photométrique des niveaux et de l'uniformité de l'éclairage de rue à l'échelle de la ville; l’évaluation des correctifs afin d'améliorer le niveau de sécurité des piétons, cyclistes et automobilistes; et l’établissement d'un plan d'action en vue de procéder aux mesures correctives. Une étude qui aurait coûté un peu plus de 60 000$ à la Ville. Prenant la parole à la suite de sa collègue Sophie Allard, qui s’était prononcée en faveur de l’étude «parce qu’on a souvent des commentaires de citoyens, surtout dans les vieux quartiers, selon quoi la lumière fait défaut», la conseillère Sylvie DesGroseilliers a tenu à soulever un bémol. «Oui, une étude photométrique sur les lampadaires de rue, c’est une bonne chose, c’est évident que la sécurité des citoyens est un enjeu primordial. Mais il y a deux ans et demi, une autre étude a été faite, celle des sentiers piétonniers, afin de les éclairer adéquatement, pour la même sécurité des citoyens. Aucun sentier n’a été éclairé depuis et là, on nous amène une autre étude. Pour cette raison, je me dois de m’opposer à cette proposition et je demande qu’on regarde le dossier de l’éclairage des sentiers.» «Le projet en tant que tel paraît très méritoire, a ajouté Claudio Benedetti. Cependant, il va quand même coûter 60 000$ aux citoyens de Brossard. Ce 60 000$ pourrait sûrement servir à éclairer un ou deux sentiers.» «L’étude vise par ailleurs l’ensemble du territoire, a-t-il poursuivi. Mais après tout ce qu’on a dépensé dans les nouveaux secteurs, nous avons tout ce qu’il nous faut pour savoir ce qui doit être mieux éclairé.» Six des dix conseillers ont ainsi voté contre la résolution, entraînant son rejet. (G.M.)