L’objectif de la saison est clair pour l’entraîneur-chef du CS Saint-Hubert François Bourgeais: faire mieux que la sixième place (sur sept équipes) qu’a obtenue son équipe à sa saison inaugurale en 2017. Mais son critère le plus important: la victoire doit passer par la jeunesse.
C’est après les deux premiers matchs de la saison que le journal s’est entretenu avec l’entraîneur de la formation. Une victoire de 2 à 1 contre le CS Longueuil et une défaite de 3 à 0 contre le CS Mont-Royal Outremont le 13 mai ont été ajoutées à sa fiche.
«C’est un bon signe d’espoir de remporter le premier match. À pareille date l’an dernier, nous perdions nos six premières rencontres, indique François Bourgeais. On veut faire mieux que l’an passé, mais c’est aussi important pour notre formation de demeurer jeune afin de poursuivre le développement de nos joueurs.»
Selon lui, la jeunesse n’est pas l’antonyme de la victoire. «L’un n’empêche pas l’autre, au contraire! On ne se présentera pas juste pour le plaisir. On veut utiliser la Première ligue de soccer du Québec (PLSQ) pour que nos jeunes joueurs puissent se frotter à des joueurs d’expérience et espérer évoluer dans une ligue encore meilleure dans le futur.»
Éléments à surveiller
Le onze partant lors du premier match de la saison présentait une moyenne d’âge de 21 ans, ce qui fait du CS Saint-Hubert l’une des plus jeunes formations du circuit. Certes, l’entraîneur mise sur quelques joueurs plus aguerris pour structurer les cadets du club.
Le capitaine de la formation Yvenson André, anciennement de l’académie de l’Impact et natif de Beloeil, sera à surveiller. Le joueur de 20 ans a déjà obtenu deux sélections de l’équipe U21 avec son pays d’origine, Haïti.
Le milieu de terrain Aboubacar Sissoko, qui en est à sa deuxième saison avec Saint-Hubert, a pris part à sa quatrième saison avec les Carabins de l’Université de Montréal cette année. L’entraîneur François Bourgeais travaille avec lui depuis quatre ans, l’invitant à le suivre dans les équipes qu’il dirige. Le dirigeant mise sur la confiance qu’il a développée en son joueur de 22 ans originaire du Mali.
De plus, le Hubertin Charles-David Martel apporte une saveur locale à la formation et prouve que tout est possible pour les jeunes joueurs qui aspirent à jouer en PLSQ.
«Charles-David jouait dans la division AA dans sa jeunesse. Je l’ai découvert l’an passé. C’est un colosse attaquant centre. C’est un des leaders de l’équipe. Son parcours montre à tout le monde que c’est le tempérament qui peut faire la différence. Il a participé à la progression de tout le groupe», affirme l’entraîneur.
Le doyen de l’équipe Karime Ourzdine demeure l’élément le plus polyvalent du club, car ce dernier peut jouer à toutes les positions sur le terrain. «Par ses qualités humaines et son envie de se battre, il aide énormément l’équipe», précise Bourgeais.
Un deuxième match difficile
Si le premier match face à Longueuil a fait du bien au moral des troupes, le deuxième n’a pas été aussi évident avec une défaite de 3 à 0, admet l’entraîneur.
«On a manqué d’efficacité en offensive. On n’a pas su concrétiser nos opportunités de marquer. On doit progresser à ce chapitre», conclut François Bourgeais.
Le CS Saint-Hubert disputait son troisième match le 19 mai contre le FC Gatineau. Il l'a remporté 2 à 1.
Il affrontera ensuite le CS Fabrose le 26 mai, au centre Rosanne-Laflamme.
