Justice
Faits divers

Le plaidoyer de Carole Thomas reporté au 29 mars

le mercredi 13 janvier 2016
Modifié à 0 h 00 min le 13 janvier 2016

FAIT DIVERS. Carole Thomas ne prononcera pas son plaidoyer avant le 29 mars prochain. La cour a reporté le dossier de la femme de 47 ans en raison d'un changement d'avocat.

Mme Thomas fait face à des accusations de fraude, méfait public ainsi que fabrication et utilisation de faux documents. Elle sera dorénavant représentée par Me Olivier Sirard.

Carole Thomas aurait falsifié un document concernant son examen médico-légal, à l'hôpital Pierre-Boucher. Elle s'en serait servie afin de toucher des compensations de la Direction de l'indemnisation des victimes d'actes criminels (IVAC), une fraude qui s'élèverait à plus de 5000$.

Retour sur les évènements

Les faits allégués, qui remontent à octobre 2014, se seraient passés sur une piste cyclable située entre le chemin de Chambly et la rue de Normandie, soit le même secteur où la jeune Jenique Dalcourt a été tuée, deux jours plus tard.

Mme Thomas prétend qu'un homme l'aurait embarqué dans sa voiture afin de la violer, pour ensuite la jeter hors du véhicule.

La quadragénaire affirme que le Service de police de l'agglomération de Longueuil (SPAL) n'a pas pris sa plainte au sérieux. Les policiers auraient laissé traîner l'affaire, notamment en faisant parvenir, plus de deux mois après les évènements, la trousse médico-légale au Laboratoire des sciences judiciaires à des fins d'analyse.

Quant à elle, la Couronne affirme avoir des preuves que l'histoire de Carole Thomas a été inventée de toutes pièces. Des policiers de la Sûreté du Québec et du SPAL l'ont interrogée durant plus de 12 heures le 2 avril 2015. Le porte-parole du SPAL, Tommy Lacroix, a affirmé qu'il y avait «de grandes lacunes dans la plainte initiale».