Culture

L’humoriste Garihanna Jean-Louis sera en vedette au Gala Dynastie

le vendredi 05 avril 2024
Modifié à 7 h 58 min le 05 avril 2024
Par Tristan Ouimet

touimet@gravitemedia.com

L’humoriste résidante à LeMoyne Garihanna Jean-Louis. (Photo : Le Soleil – Tristan Ouimet)

Garihanna Jean-Louis, humoriste résidante dans le secteur LeMoyne à Longueuil, animera pour la première fois la Soirée Culture de la 8e édition du Gala Dynastie, au Théâtre Maisonneuve, à Montréal, le 27 avril. Qui plus est, elle est également finaliste à cette soirée dans la catégorie Humoriste. 

«C’est beaucoup et c’est beau en fait, avoue-t-elle. C’est une belle fierté et une belle tape dans le dos. J’avais souhaité et même manifesté mon intérêt d’animer cette soirée et c’est devenu une réalité. C’est la cerise sur le gâteau.»  

Garihanna est aussi en liste dans la catégorie Série ou émission web pour le magazine culturel et émission Talents D’icitte de la Soirée Médias, qui se déroulera le 21 avril.  

Depuis sa sortie de l’École nationale de l’humour il y a presque 7 ans, la trentenaire a été en nomination à plusieurs reprises à ce Gala, sans être toutefois lauréate. 

«En 2020, j’ai été le choix du public [dans la catégorie humoriste], mentionne-t-elle. Si je ne gagne pas, j’ai déjà gagné dans la vie. Je suis déjà gagnante juste du fait que j’existe et que je fais ce que j’aime.» 

Le Gala Dynastie récompense des personnalités issues des communautés noires du Québec qui se démarquent dans le monde des médias, des arts et de la culture.

Les femmes noires en humour

Garihanna Jean-Louis est la première et la seule femme noire à être diplômée de l’École nationale de l’humour. 

À sa sortie du milieu scolaire, elle était fière de cet exploit. Maintenant, Garihanna n’en revient pas qu’aucune autre femme noire n’ait gradué de cette école depuis son entrée sur le marché du travail à temps plein, il y a près de 7 ans.

«Ça fait mal, évoque-t-elle. Je trouve que ça sonne une grande cloche d’alarme qui me dit qu’il y a un gros travail à faire par rapport à l’inclusion et tout ce qui a rapport à la diversité culturelle.»

«Sur scène, il y a des femmes [noires] que j’ai la chance de côtoyer, d’accompagner et de conseiller, conclut Garihanna. L’année dernière au Zoofest, on était cinq femmes noires qui présentaient un spectacle 100% afro-féminin.»