Loi sur la qualité de l’environnement: Silence Saint-Lambert se réjouit du report d’un projet de règlement

Silence Saint-Lambert se réjouit de la mise sur la glace d’un projet de règlement de la Loi sur la qualité de l’environnement (LQE), dont l’un des éléments visait à exempter les constructions afférentes aux événements tels les concerts ou festivals de toute demande de certificat d’autorisation. Le 19 juillet, la ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) Isabelle Melançon a annoncé qu’elle présentera une modification règlementaire afin de reporter l'entrée en vigueur des projets de règlements nécessaires à l'application de la nouvelle LQE. Silence Saint-Lambert estime que le MDDELCC reconnait ainsi l’existence d’un problème de fond concernant la «construction de structures permanentes rendant possible la tenue d’événements bruyants de manière soutenue et répétée». Le lancement de «tables de cocréation sectorielles» dévoilée par la ministre est bien accueilli par le regroupement lambertois, qui espère être convié à celles qui porteront sur la pollution sonore. «De nombreuses solutions existent, notamment en matière de règlementation, souligne-t-on. Il faut s’inspirer des meilleures pratiques, que ce soit ici au Canada ou ailleurs dans le monde. Silence Saint Lambert attend un calendrier de concertation.» Silence Saint Lambert se désole de la poursuite des travaux de construction de l'amphithéâtre du parc Jean Drapeau dans la direction des habitations de la Rive-Sud, «alors même qu’aucun certificat d’autorisation n’a été délivré en matière de pollution sonore et que les études acoustiques réalisées à date laisse entrevoir une dégradation significative du climat sonore à l’avenir». Plus de 80 événements ont été exemptés cet été de toute limite de bruit par la Ville de Montréal. L’OBNL réitère sa demande quant à une réorientation des systèmes de sonorisation vers le pont Jacques Cartier pour tous les événements bruyants, qui devraient être limités au moyen de «crédits bruits». En juin, les familles de Silence Saint-Lambert avaient déjà fait part de leurs demandes dans ce dossier, notamment la réduction des émissions de contaminant sonore à hauteur maximale de 60 dBA par seconde et de 55 dB par seconde pour les basses fréquences. (Source : Silence Saint-Lambert)