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Meilleur avant

le mardi 15 février 2022
Modifié à 0 h 00 min le 11 février 2022
Par Coopérative funéraire du Grand Montréal

Bon, c’est confirmé, je viens de constater le résultat d’une application qui prédit mon espérance de vie sur mon téléphone et je ne pourrai aspirer à vivre jusqu’à 270 ans comme les célèbres requins du Groenland. Le calculateur de l’espérance de vie de la SunLife l’a malheureusement confirmé aussi. Je me disais aussi que j’aurais dû éviter certains excès alimentaires et me motiver davantage le matin pour aller faire de l’activité physique. Les quelques cigarettes que j’ai fumées pour réduire mon stress ont retranché 4 ans à mon résultat. 

Bien sûr, les applications ne peuvent prédire avec exactitude le jour de votre dernier salut. Certaines ont été conçues avec l’aide de très grands spécialistes, scientifiques et chercheurs universitaires, et permettent à tout le moins d’évaluer les risques associés à votre mode de vie. Certaines reposent sur un questionnaire de milliers de questions à remplir, dont la fréquence à laquelle vous allez chez le coiffeur… Comme je suis une fidèle cliente de ma coiffeuse Chrissana, je peux peut-être espérer vivre quelques années de plus.

Un centre de recherche unique au Québec

Le Dr Jean-François Ethier dirige le tout nouveau Centre interdisciplinaire de recherche en informatique de la santé de l’Université de Sherbrooke (CIRIUS). Unique au Québec, ce centre a pour mission d’évaluer l’utilité des innovations en santé, pour que les patients puissent en bénéficier rapidement. De nombreux patients ne se doutent pas que la fin approche et ne sont pas avisés à temps par leur médecin.  

Dans une étude en cours, le Dr Éthier tente de prouver que l’on pourrait se fier à l’intelligence artificielle pour repérer les malades dont les jours sont comptés et envoyer des alertes informatiques. Une fois informé, un patient pourrait prendre de meilleures décisions et être soigné différemment. « Si vous avez 85 % de chances de décès dans l’année, peut-être n’opterez-vous pas pour une grosse opération qui vous mettra sur le dos pendant trois mois », illustre le Dr Ethier. 

Connaître l’âge de notre mort, est-ce important? 

Nous sommes dans la période des REER et plusieurs d’entre nous tentent d’évaluer le montant dont nous devrons disposer pour nous assurer une retraite confortable. Cette planification serait nettement plus facile si la date de notre décès était connue à l’avance… 

Attention, il ne faut pas confondre l’espérance de vie et le risque de survie, qui est calculé en fonction de statistiques basées, entre autres, sur le style de vie et la santé au moment de l’âge atteint. Il ne faut donc pas négliger l’âge potentiel de sa mort dans sa planification. Face à toute cette incertitude, il serait certainement plus sage de régler votre testament et vos arrangements préalables pour éviter à vos proches le fardeau émotif de votre décès et de vous permettre de profiter à fond des plaisirs que vous offre la vie, peu importe la date de votre décès annoncée par le calculateur d’espérance de vie que vous avez déniché sur Internet.

Je vous invite à visionner notre nouvelle capsule sur les arrangements préalables avec Gilles Proulx sur notre site Internet et nos réseaux sociaux.

https://www.cfgrandmontreal.com/votre-cooperative/conferences/


Caroline Cloutier, Directrice marketing et communication de la Coopérative funéraire du Grand Montréal