Moins de graffitis illégaux, plus de fresques

Après le viaduc Taschereau et le tunnel Jean-Paul Lemieux l’an dernier, c’est la passerelle de la route 116 et la patinoire Bleu Blanc Bouge du parc Lionel-Groulx qui seront embellies de fresques en 2015, dont une qui rendra hommage à Jean Béliveau. La géolocalisation des graffitis illégaux sera aussi mise en place.

La politique en art urbain adoptée l’an dernier par la Ville de Longueuil fait des jaloux et des municipalités comme Beloeil et Sherbrooke s’en inspirent.

Retrait rapide des graffitis illégaux, collaboration avec une entreprise d’économie sociale et réalisation de fresques murales sont les piliers de cette nouvelle politique.

Enlevés en moins de 48 heures

«L’an dernier, nous avons instauré un système qui permet aux citoyens de téléphoner au 311 pour signaler des graffitis illégaux, qui sont enlevés en moins de 48 heures», explique la régisseure à la division Politiques et développement de la Direction de la culture, du loisir et de la vie communautaire, Sarah Desjardins.

C’est l’entreprise d’économie sociale Dose Culture qui assure le nettoyage des graffitis. Pour chaque intervention, des photos avant et après sont déposées dans un système d’archivage qui facilite les enquêtes du Service de police de l’agglomération de Longueuil.

Des secteurs ont aussi été ciblés pour l’enlèvement continu. L’entente est renouvelée en 2015, à un coût total de 66 000$.

Valoriser l’art urbain

La Ville poursuivra aussi la valorisation des œuvres d’art urbain, notamment grâce à des visites guidées comme celle organisée lors des dernières Journées de la Culture. Au cours des prochains mois, un parcours de vélo reliant les différents sites sera mis sur pied.

Le mur légal du réservoir Julien-Lord continuera aussi d’accueillir les graffiteurs, mais la Ville réfléchit au déplacement du mur légal de l’arr. de Saint-Hubert, puisque les graffiteurs débordent souvent des limites de celui du parc de la Cité.

Rens.: longueuil.ca/graffitis