Le mouvement communautaire réclame un fonds de développement social de 800 000$

ÉLECTIONS. Durant la campagne électorale, la Corporation de développement communautaire de l’Agglomération de Longueuil (CDC AL) a invité les candidats à la mairie des cinq villes de l’Agglomération de mettre en place un fonds de développement social de 800 000$. Une fois un tel fonds en place, la Corporation se dit prête à travailler avec les nouveaux maires. Selon la CDC AL, les prochains élus municipaux devront travailler de pair avec le mouvement communautaire pour améliorer les conditions de vie des citoyens. «Il y a trois conditions essentielles à la réalisation du développement social: une vision commune établie dans une politique cadre, une structure pour arrimer les différents efforts, et un financement dédié, énumère le directeur de la CDC AL, Martin Boire. Le milieu communautaire travaille en concertation depuis des années, c’est le partenaire tout indiqué pour la mise en place de ces conditions.» La Corporation se réjouit que le développement social ait été un thème majeur de l’élection municipale et que plusieurs candidats se sont positionnés pour la mise en place d’un tel fonds. «Grâce à nos efforts soutenus, les différents candidats et candidates ont réalisé l’importance du développement social et ils sont maintenant prêts à assumer leurs responsabilités, en partenariat avec le milieu communautaire, pour améliorer les conditions de vie des citoyennes et des citoyens», évoque Marie-Christine Plante de l’organisme Carrefour pour elle. À Longueuil, les candidates Sadia Groguhé (Option Longueuil) et Josée Latendresse (Longueuil Citoyen) se sont officiellement engagées à mettre en place un fonds de 800 000$ par an. Le candidat indépendant à Saint-Bruno-de-Montarville Bruno Harvey, l’Alliance Municipale Thérèse Hudon, le candidat indépendant à Brossard Hoang Mai et Sylvie Parent d’Action Longueuil se sont engagés à travailler avec les autres élus de l’Agglomération pour développer un tel fonds. «Les autres candidats et candidates qui ne se sont pas prononcés doivent réaliser l’importance de la responsabilité de l’agglomération ainsi que les défis majeurs qui nous attendent, souligne Mme Plante. Sans nommer tous les enjeux sociaux, nous pouvons penser au maintien à domicile des aînés, à l’intégration des immigrants et des immigrantes, à la sécurité alimentaire et à la pénurie de logements sociaux.»