Sports

Objectif Tokyo 2020

le lundi 13 août 2018
Modifié à 9 h 33 min le 13 août 2018
Par Katherine Harvey-Pinard

kharvey-pinard@gravitemedia.com

PARACYCLISME. La paracycliste Marie-Claude Molnar a connu une saison marquée de victoires. Même si les prochains Jeux paralympiques n’auront lieu qu’en 2020, son objectif est clair: y participer. En mai, Marie-Claude Molnar a été décorée d’argent au contre-la-montre de la Coupe du monde d’Ostende, en Belgique. En avril, elle a remporté l’argent au Défi sportif AlterGo, tenu à Montréal et sur la Rive-Sud. En juin, elle a obtenu la médaille d’or au titre combiné femmes et hommes C4-5 aux Championnats canadiens sur route de Saguenay. «Il y a une certaine fierté qui s’attache à tout ce qui a été accompli jusqu’à maintenant, admet humblement la paracycliste. Je suis d’autant plus heureuse de pouvoir faire partie d’une équipe où les gens communiquent. C’est la synergie; on met tous les services ensemble pour livrer la meilleure performance possible. Certaines journées, ça ne donne pas un résultat que je vais aimer, d’autres journées les étoiles sont mieux alignées.» Chacune des compétitions auxquelles l’athlète originaire de l’arr. de Greenfield Park participe lui permet d’amasser des points en vue des Jeux de Toyko. «L’objectif est de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour être sélectionnée. À partir de ce moment, le but sera d’entrer dans une bulle et de suivre le processus de préparation à la lettre pour espérer livrer une performance qui fera des feux d’artifices!» lance la femme de 35 ans. Se relever La résidente de l’arr. de Saint-Hubert a connu une performance difficile lors des Championnats du monde de Maniago, en Italie, les 3, 4 et 5 août. Elle a terminé cinquième au contre-la-montre individuel, un résultat qui ne correspond pas à ses attentes, surtout après ses victoires des derniers mois. «J’espérais une performance semblable à ce que j’avais été en mesure de livrer en Belgique et à Saguenay. Malheureusement, ce n’est pas ce qui est arrivé. Ç’a été une mauvaise course, tout simplement», explique-t-elle. Elle devait se préparer pour la course sur route, qui avait lieu une journée après le contre-la-montre et à laquelle elle a terminé septième. «Ç’a mieux été, je suis plus satisfaite de l’effort que j’ai fourni. On était trois C4 et C5 du Canada dans la course, ç’a fait la différence. J’ai travaillé avec mes coéquipières. On en a malheureusement perdu une, qui a été prise dans une chute en cours de route», relate la médaillée de bronze des Jeux paralympiques de Londres en 2012, ajoutant que la chaleur accablante leur a rendu la tâche particulièrement ardue. Les résultats obtenus en Italie sont le résultat des suites d’une blessure et d’une fatigue accumulée. «En mai et juin, j’ai fait 1250 km de vélo par mois. En juillet, j’ai commencé à avoir un petit coup de fatigue, donc je n’ai fait que 700 km dans le mois. On ne peut pas toujours avoir des bonnes journées. Ce qui fait la différence, c’est la capacité à se relever pour la prochaine course.» Prochaines compétitions Marie-Claude Molnar n’a pas eu beaucoup de temps pour souffler à son retour de l’Italie. Elle sera à Baie-Comeau du 15 au 19 août afin de prendre part à l’étape finale de la Coupe du monde sur route. «J’ai confiance en mon entraîneur. J’ai roulé 24 heures après avoir atterri. J’ai parcouru 70 km. Ça m’a fait du bien physiquement et mentalement», dit-elle. Les Championnats québécois du 25 août à Victoriaville seront sa dernière compétition de la saison. Les catégories en paracyclisme Les paracyclistes sont classifiés selon le degré de limitation de l’activité sportive. L’objectif est de minimiser l’impact du handicap sur le résultat de la compétition afin que le succès d’un athlète dépende de l’entraînement, de la forme physique et du talent personnel. Dans la division C4, dans laquelle course Marie-Claude, les athlètes ont un vélo régulier avec ou sans adaptation. Les cyclistes ont une blessure cérébrale légère ou une amputation.  

Dernières nouvelles