Éducation

Syndicat de Champlain: une minute pour dénoncer «l’immobilisme» des négociations

le samedi 07 novembre 2020
Modifié à 20 h 37 min le 07 novembre 2020
Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

À 15 h 33 ce samedi, une centaine de membres du personnel enseignant du Syndicat de Champlain ont mené une opération de visibilité, simultanément, dans une dizaine d’épiceries de la Rive-Sud de Montréal. Le but: dénoncer «l’immobilisme aux tables de négociation.» Une dizaine de personnes par épicerie ont déambulé, portant des chandails ainsi que des couvre-visages à l’effigie de la négociation du personnel de l’éducation. Ils portaient sur eux des messages destinés au gouvernement. À 15 h 33, elles se sont toutes immobilisées, durant une minute. L’objectif était de capter l’attention, afin que la négociation et la conversation reprennent. «Au Syndicat de Champlain, le message des membres est sans équivoque : pas d’entente à rabais! , affirme le président Éric Gingras. L’organisation représente le personnel enseignant du Centre de services scolaire Marie-Victorin (CSSMV). [caption id="attachment_103113" align="alignright" width="444"] Des membres du Syndicat de Champlain (Gracieuseté)[/caption] «On le sait, les besoins sont criants, partout dans le réseau de l’éducation, rappelle M. Gingras. Nous le dénoncions bien avant la pandémie, alors que cette négociation nationale devait être celle du personnel de l’éducation. Or, la crise actuelle a évidemment changé le contexte de la négociation, mais il faut avoir en tête qu’il y aura un après-COVID et que les problèmes ne seront pas disparus avec le virus.» Les membres ont adopté, dans une forte proportion moyenne de 90%, des moyens de pression d’intensité plus forte. Ils seront déployés sous peu, annonce le Syndicat. Selon le Syndicat de Champlain, «la valorisation, la reconnaissance et le respect, au travail, tout ça passe impérativement par de meilleures conditions de travail, de meilleurs salaires et moins de précarité.»