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Toujours des questions au sujet de la situation à l’Office municipal d’habitation

le vendredi 22 janvier 2021
Modifié à 16 h 16 min le 21 janvier 2021
Par Geneviève Michaud

gmichaud@gravitemedia.com

Des questions semblent encore et toujours d’actualité dans le dossier de l’Office municipal de l’habitation de Longueuil (OMHL), à la suite des révélations faites l’automne dernier par Le Courrier du Sud à propos d’un climat de travail malsain et de nombreux logements vacants. Lors de l’assemblée du conseil municipal de Longueuil du 19 janvier, le conseiller Michel Lanctôt a réitéré ses demandes d’explications de la part de sa collègue et présidente du conseil d’administration de l’OMHL Monique Bastien. M. Lanctôt, qui a siégé au C.A. de l’OMHL pendant 7 ans avant d’être remplacé en juillet 2020, a questionné à nouveau Mme Bastien sur le climat de travail et les logements vacants. «Pourquoi Mme Bastien ne souhaite pas répondre directement à mes questions? Je vous avoue ne plus avoir confiance en elle pour régler la situation à l’OMHL et je ne suis pas le seul.» Corriger la situation Se sentant interpellée par les commentaires de son collègue, la conseillère Nathalie Boisclair, qui siège au C.A. de l’OMHL, a tenu à le rassurer. «Je peux vous dire que depuis mon arrivée, on travaille très fort à corriger la situation. Il y a un consultant qui travaille actuellement avec les employés pour produire un diagnostic», a-t-elle indiqué, ajoutant que la principale préoccupation du C.A. était le service aux citoyens, aux résidents et aux locataires. Monique Bastien a de son côté affirmé qu’il était faux de dire qu’elle n’avait pas répondu aux questions sur le sujet dans le passé. «J’inviterais le conseiller à réécouter les conseils. Je commente quand je peux le faire, je ne commente pas quand je suis sous le sceau de la confidentialité.» Divergence dans les chiffres Nathalie Boisclair et Monique Bastien ont par ailleurs toutes les deux remis en doute les informations publiées par Le Courrier du Sud, cette dernière affirmant que des rectifications avaient été demandées au journal. Dans un article du 30 novembre, le journal indiquait que selon les informations que lui avaient fournies par le cabinet de la mairesse de Longueuil le 6 novembre, au nom de la présidente du C.A., 10 logements étaient disponibles, 27 étaient réservés pour des travaux majeurs (multiples déficiences) et 42 faisaient l’objet de travaux mineurs, représentant un pourcentage de logements vacants de seulement 0,3%. Le journal indiquait également que le portrait obtenu des employés en date du 9 novembre faisait plutôt état de près de 120 logements toujours vacants. Aucune demande de rectification n’a été acheminée au Courrier du Sud à la suite de la publication de cet article. Lors de l’assemblée du conseil du 8 décembre, Monique Bastien avait démenti le chiffre de 120 avancé par certains employés. «Une trentaine de logements sont réservés pour des locataires dans l’édifice Bord-de-l’Eau, où on a de sérieuses déficiences à corriger, ajoutait-elle. En date de vendredi dernier [4 décembre 2020], il y avait 39 logements vacants et c’est un roulement normal parce qu’il y a des déménagements à tous les premiers du mois.»