Opinion
Tribune libre

Utilisation de l'anglais aux assemblées

le mercredi 26 août 2015
Modifié à 0 h 00 min le 26 août 2015

Je vais être très direct. Mon français est irréprochable. Ma fille sera envoyée à l'école française, malgré l'acquis que ma femme a d'avoir fréquenté l'école anglaise.

Le président d’Impératif français, Jean-Paul Perreault, assumait, le 6 juillet, lors d’une intervention devant l’hôtel de ville de Longueuil, que les interventions en français lors des assemblées du conseil municipal «auraient dû être comprises par tout le monde».

Qui est-il pour juger du degré d'avancement et de compréhension de la langue de Molière des anglophones? Juste le fait que les anglophones se présentent au conseil municipal démontre de l'ouverture envers cette langue. Les anglophones, y compris Robert Myles, ont le droit de vouloir conserver leur langue maternelle, et celui-ci le fait SANS brimer la langue française.

Au Québec, on prône le bilinguisme. L'anglais est enseigné plus tôt que lorsque j'étais au primaire.

Je suis outré d'être citoyen de la ville de Longueuil.

Jean-Francois Bessette