Culture

Une deuxième édition qui attire deux fois plus de «lumifestivaliers»

le jeudi 19 octobre 2017
Modifié à 11 h 09 min le 19 octobre 2017
Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

Ce sont pas moins de 20 000 visiteurs qui auront célébré au Lumifest, sur la rue Saint-Charles, du 12 au 14 octobre. Avec la météo clémente qui était de la partie, ce festival de vidéomapping aura attiré deux fois plus de «lumifestivaliers» qu’à sa première édition. Les organisateurs ont ainsi remporté leur pari, avec cette version bonifiée qui réunissait plus de studios de création qu’en 2016. Les artisans de la Société des arts technologiques (SAT), Hub Studio, Lucion Media,  Audiotopie, La Boîte interactive, Epic Time et Artbox ont déployé tout leur savoir-faire et leur art sur les façades des bâtiments de l'artère commerciale. Les visiteurs pouvaient également expérimenter diverses installations interactives, aussi plus nombreuses que lors de la première édition. «Force est de constater qu’en plus des studios établis, dont les créations voyagent déjà à travers le monde, les petites boîtes de production bourrées de talent poussent comme des champignons, ces années-ci, au Québec. Le Lumifest est l’occasion de les mettre à l’honneur et de les faire découvrir au grand public», a indiqué l’idéateur et producteur du Lumifest, Dominique Arcand. Les Soirées Mixsessions de la SAT, avec les DJs Lexis, Adam Husa, Jimmy Be, Rafa Pineda et Van Did, auront plu ont amateurs d’électro. Les VJs Homing, Liberty, Tind, jocool, Data Dada et Bun Bun étaient également présents. En plus du Dôme à cocktails, où se concoctaient les mixtures étonnantes de l’École du bar de Montréal et les délicieux alcools de la Cidrerie Milton, les Lumichefs ont proposé des découvertes culinaires aux visiteurs. Un combat des chefs a couronné  Mathieu Masson Duceppe, Philippe J. Hétu, Moreno Tomei, Denis Guiol et Fredéric Dufort. Les marionnettes géantes du Théâtre de la Dame de Cœur, les activités de création du Campus SAT, les tentes Cosy Bubble, une visite à la lampe de poche de l’exposition De la gouge aux pixels, une rétrospective, de l’artiste Claire Lemay… et la barbe à papa de la Zeste Mobile ont aussi séduit les familles. «Les premières années d’existence d’un festival sont pour le moins précaires. Chaque édition est un véritable périple où se dressent plusieurs obstacles, a souligné M. Arcand. Et les meilleurs alliés, pour assurer une programmation pertinente, attrayante et audacieuse, restent les organisations qui décident de s’associer au projet, et les gens derrière ces organisations, qui nous démontrent leur confiance et nous encouragent à aller de l’avant», a-t-il ajouté. La mairesse Caroline St-Hilaire a noté que l’espace plus circonscrit de l’événement, comparativement à la première édition, «lui a donné une énergie condensée et une telle intensité! Ce fut un réel bonheur de voir les citoyens danser et festoyer dans une ambiance survoltée, animée par des créations d’une grande qualité. Longue vie au Lumifest!» Les organisateurs soulignent l’appui de la Ville de Longueuil, des commerces participants d’Espace St-Charles, des nombreux partenaires, ainsi que du Réseau de transport de Longueuil qui offrait le transport gratuit aux festivaliers. [caption id="attachment_41151" align="alignnone" width="521"] Des projections des plus créatives. (Photo: Gracieuseté/Denis Germain)[/caption] [caption id="attachment_41149" align="alignnone" width="521"] DJs et VJS ont offert plusieurs prestations. (Photo: Gracieuseté/Denis Germain)[/caption]