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Impasse sur le REM avec Longueuil: la Caisse promet une solution

le vendredi 03 mars 2017
Modifié à 0 h 00 min le 03 mars 2017

Le président de la Caisse de dépôt et placement du Québec se dit confiant d'en arriver à un accord avec Longueuil sur le partage de la captation foncière du futur Réseau électrique métropolitain.

La mairesse Caroline St-Hilaire s’oppose vigoureusement à la formule actuelle qui est proposée, soit de partager les gains de la captation de la plus-value foncière. Une méthode qui consiste à récupérer les taxes foncières supplémentaires quand un projet fait augmenter la valeur des terrains et immeubles environnants.

L’Agglomération dit ne pas être convaincue qu'elle sera gagnante avec le partage de la captation foncière et souhaite la garder pour elle.

 

Elle fait valoir que l'arrivée du REM, ajoutée au développement qu'il entraînera, lui imposera des dépenses considérables, notamment au chapitre de la surveillance policière, de la sécurité incendie, de l'adaptation des usines de filtration et de traitement des eaux, du transport collectif, etc.

«Je comprends les préoccupations de la mairesse», a tenu a souligné Michael Sabia, président et chef de la direction de la Caisse de dépôt, lors du dévoilement des résultats 2016 de l’institution, ce vendredi.

M. Sabia ne s'est pas avancé sur le délai pour en arriver à un accord. Il a cependant soutenu qu’il y aurait «une solution» à cette impasse. «Nous voulons traiter les municipalités de façon équitable, et nous allons trouver une structure de financement qui respecte ce principe.»

Lors de son passage au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), Mme St-Hilaire a notamment fait valoir que «les impacts de ce concept [de captation de la plus-value foncière] ne sont pas encore clairs».

Puis, la mairesse a souligné que «plusieurs villes qui bénéficieront du REM n’auront pas à assumer une part de la facture, alors que Longueuil va devoir assumer des dépenses supplémentaires énumérées plus haut.

«Nous disposons déjà de moyens limités et toute perte de revenus fonciers au profit de la captation pourrait mettre en péril l’offre de services essentiels à la population», a-t-elle fait valoir.