Sports

Incendie à l’INS : cri du cœur pour héberger des gymnastes olympiques

le jeudi 04 avril 2024
Modifié à 9 h 51 min le 05 avril 2024
Par Michel Hersir

mhersir@gravitemedia.com

Sophiane Méthot, de La Prairie, et Sarah Milette, de Longueuil, doivent réorganiser leur entraînement après l'incendie à l'INS. (Photo : Gracieuseté)

La fermeture de l’Institut national du sport (INS) du Québec aurait difficilement pu survenir à un pire moment, à quatre mois des Jeux olympiques de Paris. Directrice générale du centre Virtuose, Marie-Caroline Petit lance maintenant un cri du cœur afin de trouver un lieu d’entraînement propice pour les trampolinistes Sophiane Méthot et Sarah Milette.

Formées chez Virtuose, les deux athlètes s’entraînaient à l’INS depuis quelque temps déjà alors que le centre du secteur Lemoyne à Longueuil n’offre pas une hauteur adéquate pour des athlètes de ce niveau.

Mais voilà qu’un incendie a forcé la fermeture de l’INS pour une durée de quatre à six mois, soit au moins pour toute la période précédant les Jeux olympiques. Sophiane Méthot sera la seule représentante du Canada aux Jeux, tandis que Sarah Milette est substitut.

Mme Petit aimerait ainsi trouver «un entrepôt ou un endroit assez grand qui peut accueillir deux trampolinistes pour quatre mois». Le lieu recherché doit avoir une hauteur de 32-34 pieds de haut, ainsi que de la place pour mettre deux trampolines et les tapis autour.

Et surtout, un lieu pour permettre une certaine stabilité aux athlètes durant cette période cruciale.

«On ne peut pas envoyer les athlètes à Drummondville ou à Toronto. […] On a une option à Saint-Bruno, mais c’est de soir et il faut tout monter et démonter chaque fois», souligne Mme Petit.

Un complexe sportif un jour?

D’ailleurs, depuis plusieurs années maintenant, la directrice générale du centre Virtuose – qui occupe un local appartenant à la Ville de Longueuil – souhaite un agrandissement de ses installations.

Elle avait notamment évoqué le rêve «d’un centre sportif digne de ce nom» au Courrier du Sud en février 2021.

«Ça fait juste montrer qu’on ne chialait pas pour rien», lance-t-elle, déplorant au passage une lenteur «dans la réalisation d’infrastructures sportives adéquates».