Chroniques
Opinion

Optimiste s’abstenir

le mercredi 03 janvier 2018
Modifié à 4 h 55 min le 03 janvier 2018
Par Pierre Sévigny

psevigny@gravitemedia.com

Voilà 2018. Je ne sais pas si vous pensez un peu comme moi ? Parfois, après une année politiquement, socialement, policièrement poche comme celle de 2017, j’avais hâte d’arriver au bout et de commencer une nouvelle année en me disant que ça ne pourrait jamais être pire que celle qui vient de finir. @R:Pour la première fois de ma vie, j’en doute. Pour moi, 2018 sera l’année broche à foin, l’année de l’accomplissement de Ti-Coune et de Tite-Coune de tout acabit, une année faste en embrouillaminis de toutes sortes Pessimiste? Oui. Et ce n’est pas le sourire clownesque de la mairesse de Montréal, cette pro du multiculturalisme insipide, qui va me rendre optimiste...même que, si l’on dit qu’un sourire ne coûte rien, j’ai bien peur que ceux de Valérie Plante vont nous coûter la peau des fesses. Par-dessus, il y a Justin Trudeau qui nous parle comme ceci et je n’invente rien: «C’est pour ça que nous travaillons avec les États-Unis aussi, pour s’assurer qu’on est en train de continuer d’être le pays que les Canadiens s’attendent de nous à être». Imaginez maintenant entendre le contenu d’une conversation sur l’importance du français entre Justin Trudeau et notre insignifiante ministre du Patrimoine Mélanie Joly. Ça doit sonner creux comme deux boîtes de conserve de soupe à l’alphabet vide. Septembre 2018, il devrait y avoir des cours d’éducation sexuelle obligatoires pour tous les élèves au Québec. LA blague de 2018. Les naïfs du PLQ pensent-ils vraiment que les communautés juives et musulmanes et toutes les communautés religieuses patriarcales ne se battront pas pour garder la mainmise sur ce qu’une jeune fille doit savoir? Le PLQ va vraiment faire passer ça pour septembre avec des élections en octobre sans souci d’ébranler le vote ethnique qui lui est acquis depuis toujours ? You bet! Par-dessus ça, le boss de L’UPAC Robert Lafrenière promet  «pas d'arrestation ni de perquisition en campagne électorale». Et Lise Payette qui protège un ami abuseur. Nous sommes passés de <@Ri>Appelez-moi Lise<@$p> à Appelez-moi banaLise.