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Résultat du registre à Saint-Lambert :« C’est la démocratie », dit Pascale Mongrain

le jeudi 01 décembre 2022
Modifié à 14 h 20 min le 01 décembre 2022
Par Michel Hersir

mhersir@gravitemedia.com

Pascale Mongrain s’est dit triste de devoir reporter la mise en place des nouveaux outils d’urbanisme. (Photo : Le Courrier du Sud – Archives)

La mairesse de Saint-Lambert, Pascale Mongrain, admet qu’elle aurait aimé que le registre tenu entre les 21 et 23 novembre n’obtienne pas les 1 719 signatures nécessaires pour forcer un référendum sur la refonte du plan d’urbanisme. Si elle se dit triste du résultat, elle l’accepte et entend annoncer rapidement la suite des choses dans ce dossier.

Ce sont 2 401 signatures qui ont été reçues pour le règlement de zonage et 2 398 signatures pour le règlement de lotissement. Si la Ville doit confirmer ces résultats à la prochaine séance du conseil municipal, le 5 décembre, il n’y a pas d’ambiguïté sur le résultat, souligne la mairesse.

«Le message est clair, indique-t-elle par téléphone au Courrier du Sud. C’est de la démocratie, on a respecté la Loi dans notre processus et les citoyens sont allés signer. Je le prends de façon bien rationnelle. La vie continue!»

Le conseil municipal doit maintenant statuer s’il va de l’avant avec un référendum sur les nouveaux outils d’urbanisme ou s’il retire le règlement pour le modifier. Cette décision devrait être communiquée à la séance ordinaire du 5 décembre ou à celle du budget, le 12 décembre, affirme Mme Mongrain.

Délai minimal de quelques mois

Quelle que soit la décision prise par le conseil, la mise en place du plan d’urbanisme sera maintenant retardée, tandis que sa dernière mouture remonte à 2008.

«Le plan d’urbanisme, c’est vraiment une grosse job, mentionne la mairesse. Ce qui avait été présenté, c’était le fruit de trois ans et demi de travail entre élus de l’ancienne administration, nouveaux élus, service de l’urbanisme, consultants externes, citoyens. Là, il va falloir envisager à le mettre de côté pour plusieurs mois, voire une année ou deux.»

«Il y a beaucoup de tristesse qui vient avec ça. Indépendamment des exigences bureaucratiques d’en faire un nouveau, la raison de la modernisation est beaucoup plus pour faire avancer notre municipalité», ajoute-t-elle.

La mairesse indique en outre être particulièrement déçue pour les mesures en environnement qui ne pourront pas être mises en place dans un futur rapproché, ainsi que pour les 80 places en CPE dans le parc de Préville.

Protection des parcs

L’un des principaux arguments des citoyens s’opposant au plan d’urbanisme dans sa forme actuelle est qu’il n’offre pas suffisamment de protection aux parcs de la Ville.

«Jamais le conseil n’allait subdiviser les parcs.»

-Pascale Mongrain

Si Mme Mongrain se garde de parler de désinformation de la part des opposants, elle assure que le conseil a fait tout en son pouvoir pour protéger les parcs.

«C’est peut-être une incompréhension qui a été véhiculée, puisque la Ville a un seul moyen de protéger juridiquement ses parcs et ce moyen, c’est le zonage, de zoner des terrains en parc. Et dans notre ville, on n’a pas touché au zonage des parcs, à l’exception du parc de Préville pour permettre une installation de 80 places en CPE sur un terrain où il n’y avait pas d’arbres», commente-t-elle.

«On communiquera mieux la prochaine fois et on réitérera les mécanismes de gouvernance», conclut-elle.