Le pasteur Mario Monette et son épouse en liberté jusqu’à leur retour devant le tribunal

Le pasteur Mario Monette et son épouse Carole Van Houtte, arrêtés jeudi en conclusion d’une vaste enquête débutée en février 2018, ont comparu vendredi matin au Palais de justice de Longueuil. Les suspects, accusés d’avoir infligé des châtiments à des enfants, ont été remis en liberté, mais devront respecter plusieurs conditions. Selon Radio-Canada, ils devront remettre leur passeport et leurs armes aux autorités et payer une caution de 500$. Ils ne pourront par officier de ministère de culte, entrer en contact avec les victimes ou faire référence au dossier sur les réseaux sociaux. Les sexagénaires font face à 32 chefs d’accusation, notamment d’agression armée, voies de fait, avoir infligé des lésions corporelles, menaces, séquestration et incitation à commettre un acte criminel. Monette dirigeait depuis 1982 l’Église biblique baptiste métropolitaine sud, située dans l’arr. Saint-Hubert. En plus d’infliger des châtiments corporels à des enfants, le couple prêchait et encourageait ses fidèles à faire de même sur leurs propres enfants. Les suspects exerçaient un contrôle psychologique important sur certains membres de l’église. Les actes reprochés se sont produits entre 1974 et 2019 sur au moins huit victimes d’âge mineur. Selon le Service de police de l’agglomération de Longueuil, il pourrait y avoir encore plus de victimes. Mario Monette et Carole Van Houtte seront de retour devant le tribunal le 29 avril.