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La Coalition Halte-Air Saint-Hubert réclame à nouveau plus d’informations de DASH-L

le samedi 19 novembre 2022
Modifié à 10 h 58 min le 18 novembre 2022

Au printemps, la Coalition avait exigé un moratoire sur tout développement de l’aéroport, tant que le plan d’expansion de DASH-L ne sera pas rendu public. (Photo: Le Courrier du Sud − Archives)

Malgré deux rapports de consultations publiques sur le développement de l’Aéroport de Saint-Hubert assez critiques à l’égard du gestionnaire DASH-L, la Coalition Halte-Air Saint-Hubert juge que plusieurs questions demeurent sans réponse.

Qu’attend DASH-L pour rendre publique toute l’information sur son projet et ses intentions? Cet aéroport est-il essentiel? Si oui, pour qui, comment et à quel prix? Comment le développement de l’aéroport peut-il être cohérent avec l’urgence climatique?

Voilà les questionnements de la Coalition, regroupement de huit associations citoyennes né lors de la consultation publique tenue au printemps par le député de Longueuil–Saint-Hubert Denis Trudel, conjointement avec la Ville de Longueuil.

À ce moment, la Coalition avait exigé un moratoire sur tout développement de l’aéroport, tant que le plan d’expansion de DASH-L ne sera pas rendu public.

Ce manque d’«information objective et de statistiques probantes» demeure encore à ce jour, selon le regroupement.
Il se désole que la deuxième consultation portant sur le développement de l’aéroport, celle menée par l’Office de participation publique de Longueuil (OPPL), s’est faite «à partir d’informations parcellaires et incomplètes en provenance de DASH-L ainsi qu’à partir d’un questionnaire en ligne et d’un sondage dont les questions portaient sur le senti («selon vous»)».

La Coalition Halte Air Saint-Hubert salue néanmoins la position de la Ville de Longueuil qui s’est dite en défaveur de l’arrivée de vols internationaux et qui prône le développement d’un pôle en aéronautique pour faire de la recherche et le développement de technologies moins polluantes.

Les impacts environnementaux des activités de l’aéroport sont d’ailleurs au cœur des préoccupations de la Coalition. 
«Alors qu’on doit réduire radicalement nos émissions de GES, que les émissions de l’aviation sont 2 à 3 fois plus dommageables parce qu’émises en altitude, on ne connaît pas les émissions actuelles (directes et indirectes) de GES de l’aéroport et de ses composantes, ni ce qu’elles seront pendant et après son développement, pas plus que comment DASH-L prévoit participer à la réduction des GES», s’inquiète-t-elle.

La Coalition Halte-Air Saint-Hubert est formée de La Planète s’Invite au Parlement - Longueuil, Mères au front - Rive-Sud, le Réseau écocitoyen de Saint-Lambert, Rive-Sud en transition, le CAPA-L, Saint-Bruno en transition, Ciel et Terre et Urgence climatique Montérégie.(A.D.)