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Justice

La poursuite demande une peine avec sursis pour un policier coupable d’abus de confiance

le mardi 17 mars 2020
Modifié à 15 h 26 min le 17 mars 2020

La procureur aux poursuites criminelles et pénales réclame une peine d’emprisonnement de huit mois avec sursis, à purger dans la collectivité, dans le dossier du policier Marc-Olivier Perron. À LIRE ÉGALEMENT: Un policier de Longueuil reconnu coupable d’abus de confiance Procès du policier Marc-Olivier Perron : deux versions s’affrontent L’ex-policier Marc-Olivier Perron perd sa cause en appel L’ex-policier Marc-Olivier Perron porte en appel sa condamnation Une sentence suspendue pour le policier Marc-Olivier Perron Coupable d’avoir tiré sans raison, Marc-Olivier Perron veut demeurer policier Un agent déchu vole des données informatiques de la police Un policier coupable de négligence pour avoir tiré sur une voiture Un policier lui tire dessus pour un «stop américain» Un jury de 12 personnes a trouvé l’agent du Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) coupable d’abus de confiance, le 12 décembre. Perron a cependant été acquitté d’un chef d’utilisation frauduleuse d’un ordinateur. Lors d’une audience au palais de justice de Longueuil le 13 mars, l’avocat de la défense a quant à lui plaidé pour une absolution conditionnelle à laquelle s’ajouterait une période de probation combinée à certaines conditions. Le 17 mars 2016, Perron a accédé à l’ordinateur d’une agente responsable du contrôle des informateurs au Bureau d’analyse des renseignements (BARC) du SPAL pour télécharger plus de 2400 fichiers sur un support USB. Ces données ont été retrouvées chez lui lors d’une perquisition effectuée le jour de son arrestation, un peu plus de deux semaines plus tard. Selon la défense, le policier aurait agi ainsi dans l’unique but de tester une possible faille de sécurité au SPAL. Aucune preuve ne démontre que les informations sensibles obtenues par Perron auraient été divulguées ou vendues au crime organisé. Tombées dans de mauvaises mains, elles auraient pu mettre en péril la vie d’informateurs. Perron devrait être de retour en Cour le 1er mai.